The Rear-world

Une école différente, des élèves différents au pouvoirs surnaturels et appartenant a la terre, l'eau ou le feu.Créer votre vie antérieur et presente.
 
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 Chambre d'Alec, finalement.

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Alec Ó Súilleabháin
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MessageSujet: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeDim 31 Mai - 23:48




Sans RP spécifique


Je reviens dans mon lit après une bonne journée de marche. Courir après mon cousin n'est pas chose facile. Je l'ai senti se retourner cet après midi lorsqu'il manigançait sa magie noire mais il ne m'a pas remarqué. Je me déshabille et fume ma cigarette du soir au bord de la fenêtre. Je me pose une question: pourquoi Zephyr prépare-t-il cela alors que nous savons bien qu'il a un faible pour la principal? Peut-être vit-il un amour non réciproque et il aimerait lui faire payer sa douleur sentimentale, physiquement sur elle. Allez savoir. J’éteins ma cigarette et la jette au sol puis referme les volets. Je m'allonge dans mon lit et regarde celui de Joy. Qu'est ce que cette garce pouvait-elle encore faire à cette heure ci? D'un côté je m'en moque éperdument, de l'autre la curiosité me ronge. Mais je ne chercherai pas à savoir. Cela ne me regardait pas. J'essaye tant bien que mal de dormir mais j'essaye en même temps d'organiser ma journée de demain. Je ne me rappelais plus des cours que j'avais. C'est assez embêtant. Je suis en train de me perdre dans mes pensées, et je ne sais pas ce qui est le mieux.


Dernière édition par Alec Ó Súilleabháin le Sam 20 Juin - 22:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeLun 1 Juin - 0:05







Alec vient de rentrer et fume sa cigarette comme tous les soirs.
Je fais semblant de dormir. Je suis trop fatiguée pour jouer la dure ce soir. Je viens d'apprendre une horrible nouvelle..je ne suis d'humeur a rien faire sauf penser et pleuré. Chose qui ne m'arrive pas souvent. J'ai le mal du pays, le mal de ma famille. Le mal de lui.
J'attend quelque instants pour être a peu près sur qu'Alec dort.
Je m'approche de la fenêtre a quelques centimètre de son lit et monte sur  le rebord. Oui ça peut paraître étrange.. Et c'est surtout dangereux puisque environ 20 mètres me sépare du sol,mais j'aime bien être la, au vent, assise sur mon rebord de fenêtre les pieds dans le vide a penser.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeLun 1 Juin - 0:26






Je ne dors qu'à moitié. Je peux avoir les yeux fermés mais cela ne veut rien dire. J'entends Joy ouvrir la fenêtre, elle venait de me couper dans mes pensées. Après une certaine hésitation, je me lève et la rejoins. Je me moquais de ce qu'elle pouvait avoir mais je lui demande quand même d'une voix douce et préoccupée. Car oui, plus tôt elle me racontait sa vie, plus tôt je pourrais fermer la fenêtre et dormir.

-Qu'y a t il, ma lady?

Je m'aggrippe à cette fenêtre et lui tends la main.

-Viens, on sera mieux sur le toit et on pourra contempler les étoiles bien que la seule étoile qui m'importe, je fis un moment de silence, c'est toi, lui dis-je dans un murmure en baissant le regard.

Sans dire un mot, elle accepte et sur les tuiles du toit, on se calle. Je la prends dans mes bras et fais apparaître du feu dans une main, ce qui nous permettrait de nous chauffer.

-Raconte moi tout, honey. Peut-être que je pourrais t'être utile, lui dis-je en déposant sur ses cheveux un simple baiser.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMar 2 Juin - 11:45







Il ne dormait pas. MERDE pensais-je. Il a du lire de la surprise dans mes yeux et surtout de incompréhension. Un rictus étire mes lèvres et je ferme les yeux. Non pas de plaisir mais d'amusement, mais d'ironie, de fausse ironie accompagnée d'une pointe de fatigue. Ou plutôt d’épuisement.

- Essais-tu de me faire croire que cela t’intéresse ?

Je ne puis m’empêcher de laisser un petit rire amer s’échapper de ma gorge. Un rire rauque et cynique sans aucune crédibilité. Au fond, il sait que j'ai besoin de lui, de sa présence et surtout de son attention. Je ne l'aime pas : c'est ce que me dicte mon coté morale, ou du moins ce qu'il en reste. Mais mais mon coté sentimental me dicte de me laisser aller à ses baisers et à ses bras. Pourtant je le sais, j'en suis persuadée il joue. Cet homme ne pense qu'a ça, jouer. Ce soir, je suis trop fatiguée pour jouer. Il a pourtant l'air si sérieux, si attentionné. C'est alors qu'il me tend sa main. Pour aller regarder les étoiles me dit-il. C'est romantique. Romantique ? Alec ? Cela sonne faux. Ça sent mauvais.
Une fois sur le toit, je découvre un ciel pleins d’étoiles, pleins de points brillants illuminant les cieux. Il me prend dans ses bras.. Il va neiger les gars.. Il m'embrasse la tête. Que me veux t'il ?

-Concrètement, que sais-tu réellement de moi ? Demandais-je de ma voix la plus innocente.

Il aime quand je suis seule face à lui, quand je suis sans défense et qu'il peut faire ce qu'il veux de moi.

- Au fond, j'aime bien ton cousin..lui dis-je avec un temps d’hésitation. - Et puis..il est plutôt mignon..
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMar 2 Juin - 23:34



Je la regarde avec des yeux attendris. Elle est si fatiguée que si je le pouvais je la prendrais dans mes bras, la coucherais dans son lit et en la gardant tout contre moi, j'attendrais qu'elle s'endorme. Et qui sait? Peut-être que je m'endormirais avec elle? Je lui souris et en dégageant une de ses mèches de cheveux je lui dis:

-Je ne sais rien de toi et cela m'intrigue. C'est vrai que face aux gens je peux jouer les insensibles mais ce n'est qu'une carapace. Tu es une des seules personnes qui m'intéresse ici, bien que je dois le reconnaître, je ne connais pas grand monde. Mais tu as cette chose que les autres n'ont pas. Et je t'autorise à voir en moi ce que beaucoup ne verront jamais. Mais je veux que tu me racontes d'où tu viens, ton passé, ton futur, tes projets et ton présent, ce que tu ressens. lui dis-je en l'embrassant délicatement dans le cou.

Elle me parle de mon cousin. Etrange. Serait-ce une sorte de technique pour me rendre jaloux? Probablement. Mais je ne suis pas quelqu'un de jaloux en soi. Et si elle savait seulement que Zephyr était le genre de personne à ne pas ressentir des choses niveau relationnel.

-C'est vrai qu'il a quelque chose. Ca doit être de famille, dis-je en rigolant.

Je la lâche et m'allonge sur le toit les bras derrière la tête. Elle s'allonge à son tour, sa tête au creux de mon épaule, une main sur mon torse. J'enlève une de mes mains, prends la sienne et la serre fort contre moi en lui faisant un baise main. Je me mis à sourire.

-Tiens, regarde la grande ours, lui dis-je d'une voix douce, savais tu que la grande ours est à la base Callisto, une nymphe grecque d'une grande beauté?

Elle me fait non de la tête.

-Eh bien, Zeus eut une liaison d'un amour passionné avec elle et Hera, folle de jalousie la transforma en ours. Des années plus tard, le fils de Callisto, Archas, se retrouva face à sa mère mais ce dernier ne la reconnut pas. Avant qu'il puisse la tuer, Zeus la transposa en constellation et son fils la rejoignit en petite ours. Depuis, nous pouvons les apercevoir dans le ciel, comme cette nuit là, finis-je en lui caressant ma main avec la mienne.

J'aime partager des anecdotes sur des connaissances les plus diverses et variées bien que savais au fond de moi qu'elle n'en a rien à cirer. Probablement parce que cela venait de moi. Je tourne ma tête en sa direction et lui demande:

-Et toi alors, raconte moi tout. Ton chagrin, ta vie, my darling.

Moi qui voulait finir rapidement, cela allait me prendre toute la nuit et à ma plus grande surprise, cela ne me dérangerait pas, au contraire.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeVen 5 Juin - 21:30






J'aime quand il pose CE regard sur moi, quand il ne voit que moi et rien d'autre. J'en profite, j'ai l'impression que ce regard n'arrive pas souvent..

-Je ne sais rien de toi et cela m'intrigue. C'est vrai que face aux gens je peux jouer les insensibles mais ce n'est qu'une carapace. Tu es une des seules personnes qui m'intéresse ici, bien que je dois le reconnaître, je ne connais pas grand monde. Mais tu as cette chose que les autres n'ont pas. Et je t'autorise à voir en moi ce que beaucoup ne verront jamais. Mais je veux que tu me racontes d'où tu viens, ton passé, ton futur, tes projets et ton présent, ce que tu ressens.

Je plisse les yeux, suspicieuse. je ne comprends pas.. pourquoi me dit-il tout ça ? Pourquoi me rejeter devant les autres et m'avouer tenir à moi ensuite.. Si tu savais tout ce que je peux éprouver pour toi en l'espace de.. non je ne peux pas me permettre de penser ça et de m’égarer comme ça. J'aimerais tant le comprendre.. L'aider et même représenter quelqu'un d'important pour lui. Etre spécial à ses yeux. Juste moi, rien que moi. Cette idée me fait sourire, chose qu'il remarque très vite. et je rougis comme une idiote. Pour faire diversion, j'essaie de le rendre jaloux avec Zephyr, en vain. Il s'allonge sur les tuiles rugueuses du toit, je préfère de loin le refuge de ses bras qu'au sol froid et dur, sa main tiède sert la mienne fort ce qui me rend énergique et me redonne goût au moment présent. J'écoute son histoire d'un air passionné et lui souris, rêveuse. C'est beau. C'est une mère qui a préféré être punie avec son fils plutôt que de l'abandonner.

-Et toi alors, raconte moi tout. Ton chagrin, ta vie, my darling.

Soudain, la panique me monte. Je ne veux pas lui raconter ma vie, après tout, puis-je lui faire réellement confiance ? Je ne sais même pas s'il est au courant que je vis ici depuis mes 10 ans. Je tourne la tête vers lui et fixe ses beaux yeux. Pour faire diversion, lui montrer mon intérêt mais aussi pour commencer à me livrer, je lui répondis calmement:

- Echo était une magnifique Nymphe qui eu le malheur de tomber amoureuse de Narcisse. mais elle fut méprisée par celui-ci. Le cœur brisé, elle s'enfuit dans une grotte solitaire et se laissa dépérir. La légende dit qu'elle s'était tellement amaigrie que ses os avaient totalement disparu et s'étaient transformés en pierre. Ainsi, elle se transforma en source et il ne lui reste que sa voix. Une voix qui est condamnée a répéter chaque parole qu'elle entendra.

J'achève ma phrase d'un murmure, prise au dépourvue par une larme traversant mon visage. Pourquoi lui ai-je dis ça..

-Pardon..Je dis n'importe quoi..

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeVen 5 Juin - 21:53






Elle ne me répond pas. Peut-être avais-je remué un passé assez froid en lui demandant cela. J'aimerais savoir et la comprendre, pouvant probablement. mais ne fais rien, pour ne pas la froisser d'avantage. Elle est sûrement un être fragile, et j'aime ça. Non pas pour lui faire du mal, au contraire pour la protéger. Je l'écoute attentivement. Me raconte-t-elle cela pour me faire comprendre ce qu'elle pourrait ressentir pour moi?

-Serais-je Narcisse et toi Echo? dis-je en souriant, gêné.

Je la vois mal à l'aise alors qu'elle n'a aucune raison de l'être en ma présence. Certes je l'envoie souvent valser devant les autres mais ce n'est que pour me donner un genre, du moins je suppose, bien que cela soit un trait de mon caractère, qui peut être assez déplaisant en soi. Je ne réponds pas, ne sachant quoi dire. Je ne trouve pas ce silence gênant. Si c'était le cas, cela voudrait dire que je ne me sentirais mal à ses côtés. Je ne sais vraiment quoi dire, je me redresse donc et elle fait de même. Nous sommes face à face et sans plus tarder, je me mets à l'embrasser délicatement sur ses fines lèvres.

-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris.. Je... Je vais y aller, en espérant que tu me pardonnes de ce geste, assez fou en soi..

Je me lève, car je me sens idiot et me dirige vers la fenêtre pour entrer à l'intérieur du dortoir, mais sortis aussitôt. Je suis si ridicule sue je n'ose rester en sa compagnie. Comment pourrais-je la regarder droit dans les yeux après cela? Dehors, je m'allume une cigarette et je marche, me fais une promenade en solitaire dans le jardin.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeVen 5 Juin - 22:07






Apres ça question, je ne sait que répondre. Lui dire non serait un mensonge.

-Je n'oserais pas de te renommer Narcisse, ce n'est pas vraiment.. un compliment, dis-je avec un sourire gêné.

Alec m'embrasse. Alec m'embrasse...

-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris.. Je... Je vais y aller, en espérant que tu me pardonnes de ce geste, assez fou en soi..  

-Alec, attends ,ATTENDS  !!!!

Je cris mais rien à faire, il ne se retourne pas. Il finit aussi par fuir. Je ne peux dissimuler un petit rire avant de réaliser qu'il s'est réellement échapper. Je ne compte pas en rester là, pas question. Frustrée d'avoir perdue les bras qui me réconfortaient, je retourne au dortoir pour m'endormir pour de bon cette fois. Mais pas dans mon lit, dans SON lit. J'attends patiemment qu'il revienne. J'attends, encore. et encore. et je m'endors.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeDim 7 Juin - 15:58




Après l'épisode de la bibliothèque


Je me redresse, la prends par la main et l'embrasse à nouveau. Je la dirige vers le dortoir où à part nos lits, il n'y avait rien ni personne. Je m'approche d'elle et lui souris. J'ai envie de lui sauter dessus, comme une bête guettant sa proie mais les choses prennent soudainement un tout différent tournent. A ce moment présent, je me sens bien décidé à atteindre la note G et à faire le métronome constant pour y arriver. J'aimerais bien vous décrire la scène mais mon autre cerveau ne peut réfléchir correctement mais je peux vous parler des pâtes à la carbonara. Vous mettez de l'eau à chauffer avec du sel, découpez un oignon en fines lamelles et les faites revenir avec des lardons. Dans un autre plat vous mélangez 50cl de crème fraîche avec le jaune d'œuf équivalent au nombre de personne. Vous mettez les pâtes à cuire et attendez pour quelles soient Al Dente. J'suis Irlandais mais je sais encore cuisiner, oui maître. Ensuite vous mettez les pâtes à la passoire, mettez du beurre dans le plat des pâtes et vous remettez les pâtes. Vous mélangez le tout, pâtes, lardons/oignons et sauce et re-mélangez avec du fromage à volonté. 
Donc après une heure et demi de folie pure, d'épuisement et d'efforts, j'arrête tout n'ayant même pas le temps d'exploser en une improvisation musicale. Je pars à la fenêtre pour fumer une cigarette, rien de mieux pour se calmer et repartir du bon pied.

-Et tu ne me demandes pas ce que j'en pense ? dit-elle avec un ton hautain.
-Tu n'as pas à donner ton avis la réponse est évidente, lui dis-je sèchement.
-Tout ça donne faux Alec, ce qu'on vient de faire... Pourquoi ? 
-Car tu n'arrives pas à sentir la musique qui vient en toi!
lui dis-je et me tournant.
-C'est sûrement à cause de toi, en temps normal elle arrive à rentrer en moi, comme une ancre à la mer.
-Bien entendu il faut que je sois le fautif. C'est juste toi qui n'est pas mélomane. Tu n'apprécies pas les bonnes choses,
lui répondis-je en me retournant vers la fenêtre une main dans la poche.

Elle souffle et grogne derrière moi.

-Toi qui voulais m'entendre faire le G, tu étais plutôt loin du compte, dit-elle en me prennant de haut. 
-Oh for God's sake! C'est pas compliqué de jouer I Will Survive ? Il faut sentir la musique tu vois? Elle parle d'une rupture et qu'elle remonte petit à petit la pente comme une guerrière et toi tu me la joues comme à la Jean Michel et ses annonces!


D'un air nerveux j'éteinds ma clope et la balance par la fenêtre et me dirige à l'extérieur pour me calmer en la laissant comme une abrutie. Après un certain moment, genre cinq minute je rerentre dans la chambre et je la prends dans mes bras.

-I'm sorry my lady, je ne voulais pas, il faut juste de l'entraînement et tu y arriveras, je crois en toi, lui dis-je dans un murmure.



Dernière édition par Alec Ó Súilleabháin le Mar 9 Juin - 10:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeLun 8 Juin - 23:00






Il m'énerve! Non seulement ça fait mal au doigts, c'est dur à faire et en plus ce n'est pas l'une de mes chansons préférées. Je le toise avec une tête vexée et irritée. Je hais quand il joue le professeur et je hais quand il s'énerve. Qu'est-ce qu'il insinue? Que je suis une bonne à rien? Très bien. A mon tour. Je tire une deuxième chaise de mon bureau et l'invite a s’asseoir. Je sors tout mon matériel d'aquarelles et lui dépose un baiser sur la joue. ''Chacun son tour'' pensais-je amusée .

-Les pinceaux sont a ta droite, chiffons a côté  de toi et les feuilles ici. Dis-je d'un ton neutre en savourant mon petit moment. Lançon un thème.. L'océan, c'est un bon début l'océan..
Je m'appuie par dessus son épaule pour observer ses traits maladroits. Je me lève et me penche par dessus son dos, m'imprégnant au passage de son doux parfum. Je lui attrape délicatement le poignet et guide ses gestes de manière précise. Il ne dit rien, parait concentré et presque amusé. Je lâche son poignet et l'observe donner vie à ce paysage. Ma vengeance au niveau de l'apprentissage se transforme en un délicieux moment. Rien de mieux que de voir un être aussi impénétrable qu'Alec s'ouvrir à la poésie et à la beauté de la peinture. Il m'a fait découvrir son refuge, sa passion: la musique. Je lui fait découvrir mon petit coin de bonheur, mon petit jardin secret sur ces feuilles blanches et à travers mes pinceaux.

-Tu vois, pour apprendre quelque chose, il faut y aller en douceur. Pas la peine de t'énerver tout le temps! lui dis-je en lui mettant une tape sur l'épaule.

Je me mets à rire.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeLun 8 Juin - 23:17







Je la regarde en coin. Elle veut jouer à ça ? Et bien, jouons. Je prends ma feuille et la mets en boule pour ensuite la balancer. Aussitôt jetée, j'en prends une autre. Elle veut l'océan? Je lui ferais un paysage si elle y tient tant que ça. Je pioche un peu de marron avec du gris pour faire un fond de montagne, avec un soleil couchant. Bien face à ces montagne je choisis des couleurs plus foncées telles qu'un bleu nuit, un violet et un rose orangé. Je prends même le temps de lui faire un bateau à voile, elle devrait se sentir flattée. Ce n'est pas tous les jours que je fais un moindre effort pour quelqu'un. Après dix minutes de peinture, je me lève paisiblement. En lui laissant le paysage, là, prêt à la contemplation.

-Il faut certes du temps et de l'entraînement mais il faut l'envie. Contrairement à toi, j'ai l'envie.

Je ne dis rien de plus et pars en direction de la porte en lui rendant sa tape amicale dans le dos. J'aime la laisser seule sans qu'elle ne s'y attende vraiment. Qu'allait-elle faire à présent? Je m'en moque éperdument. Qu'allais-je faire? Ça me préoccupe déjà un peu plus. Ça sera au feeling.



Dernière édition par Alec Ó Súilleabháin le Mar 9 Juin - 10:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeLun 8 Juin - 23:22





Je le hais. Oui je l'aime mais vraiment je le hais aussi.

-J'ai envie mais je n'y arrive pas figure toi !!

Il est déjà parti. Je suis frustrée. Il n'aime pas que je lui tienne tête mais je n'aime pas me laisser marcher dessus. Je prends sa guitare d'un geste brusque et me lance dans un entraînement acharné. Il ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir essayé.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeVen 12 Juin - 0:03




Après cette soirée à l'étang.


J'arrive enfin dans ma chambre. J'aurais très bien pu passer par la salle commune mais je ne n'avais plus la force de voir sa tête. Je m'imagine sa présence et celle de mon cousin. Je me mets à frissonner à l'encontre de cette pensée. Il se passait quelque chose de malsain dans ma tete et cette image faisait monter en moi une certaine rage. En claquant des doigts j'allume une bougie pour avoir un minimum de lumiere. Cela effaca par la même occasion ces choses et situations floues qui se passaient en moi. Je me deshabille en toute discretion pour ne pas me faire trahir par le bruit de mes vetements jetes au sol. J'aimerais chercher quelque chose dans l'armoire mais je sais que cette derniere se fait appeler Judas. Ce soir allait etre une nuit d'enfer, si je puis me permettre. J'allais devoir utiliser toute mon energie pour me rechauffer. Mais cela m'est egal. J'en aurais assez pour demain. Je me faufile dans mes dras et me concentre. Je ne tarde pas de m'endormir aussi vite. Cette journee etait epuisante et je suis trop fatigué pour me soucier du froid.



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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeVen 12 Juin - 10:51




Titre

Avec Prénom Nom


Merde je me suis endormis..La guitare sur mes jambes et la tete en vrac par un manque de sommeil ces dernier temps..
Je me leve et me dirige vers le lit d'alec a pas silencieux. Il a oublier d’éteindre une bougie..Qu'elle andouille. Je souffle délicatement sur la flamme qui s'eteint aussitôt. Il dort.
Je scrute son petit minois endormit, il est insupportable mais il ressemble a un petit ange quand il dort. Disons qu'il apparaît de manière inoffensive et sereine, s'il pouvait etre comme ça tout le temps.Quoi que non, je m’ennuierai je pense.
Je lui en veux de s'etre enervé comme ça. J'ecarte quelques meches de son front et y dépose un petit baiser.
Je souris d'une maniere tendre et affectueuse. Je n'aime pas lui montrer cette facette de moi, je ne veux pas qu'il la voit..Il pourrait prendre cela pour une faiblesse, après tout les fires ne ressentent rien..Je crois.
Je m'assoie sur le coté et l'observe dormir paisiblement.



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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeVen 12 Juin - 22:38




Apres le bal masque.


Je me retrouve aussitot sur mon lit, bien avant que Joy n'apparaisse. Je commence a me deshabiller,  mimant des baillements pour plus de realisme. Apres m'etre mis en jogging, j'ouvre la fenetre et fume tranquillement. Il etait temps. A la fete je me serais fait grille comme un debutant. J'attends le retour de Joy pour m'occuper d'elle.

Elle ne semble pas revenir. Je veux juste lui prendre la main, la serrer dans mes bras et lui prouver physiquement parlant que je tiens à elle car les mots ne sont rien bien que les filles aiment ça. Le contact physique peut tout dire. On ne se donne pas aussi facilement à une personne bien que dans la guerre des sexes, l'homme est connu pour être un Don Juan ou un Casanova. J'éteins ma cigarette et la balance par dessus bord. Il faudrait que je prenne un cendrier ou le parterre sera un champ de mégots et je n'ai pas envie de finir chez Maugrey pour faire des travaux supplémentaires et faire la poubelle de tout le monde.

Je pense à demain. Cela fait un moment que je ne suis pas allé en cours. J'y retournerai. En cours de musique. Je peux jouer de mes instruments quand j'en ai envie mais il faut bien un moment donné que je montre ma présence. Je prépare donc mon sac à bandoulière, un sac en cuir marron abîmé par le temps. En mettant les partitions et tablatures en vrac à l'intérieur, je sens un petit rictus se former. Cela me rappelait, lorsqu'avec Zephyr, ont fourré toutes nos liasses de billets après une négociation.

Et voilà soudain que je repense à lui. Certains diraient que c'est maladif, d'autres que c'est tout à fait normal, vu que c'est la seule personne sur laquelle je peux réellement compter.

Je finis mon sac en attachant les lanières pour qu'aucune feuille ne s'échappe et décide de me faire faux bond. Dans tous les cas, ça ne générait pas. Je ne suis pas du genre à être studieux mais dès que ça touche à ce que j'aime, je pouvais être incollable bien que niveau musique, je ne m'y connais pas, tout ce qui est note ou partitions à voie. Tout ou du moins la plupart des chansons, je les jouais à l'oreille.

Je me relève et accroche le sac à mon lit. Avant de partir me coucher, je dépose un mot sur le lit de ma dulcinée en lui disant que durant le bal masqué, elle m'avait ébloui. Je lui désigne aussi que la personne avec un accoutrement aussi ridicule des siècles passés était comme elle avait pu le constater, n'était rien d'autre que l'Ididiot qui avait accepté, le temps d'une chanson à la faire danser. Je parfume le papier et le déposé en suivant sur son oreiller.

Je pars aussitôt dans mon lit, bien installé sous ma couverture et regarde ce plafond blanc, qui sans lumière semble juste noir. Oui, la Palisse n'aurait pas dit mieux, je le sais. Je ferme les yeux, et cherche à m'endormir dans les bras de Morphée.



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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeSam 13 Juin - 0:29






Je regagne rapidement le dortoir apres la soirée. L'alcool me fait encore tourner la tete mais j'ai connue pire. Vraiment.
Quand je rentre dans la chambre Alec semble dormir, je passe devant lui a pas de loup. Je galere bien au moins 10 bonnes minutes avant de me débarrasser de ma robe.
Il y a un petit bout de papier abimé sur mon lit.
Je le savais, l'homme mystérieux etait bien mon Alec. Je souris amusée.
Je me glisse a pas de velours pres de l’armoire d'Alec et l'ouvre en la faisant legerement grincer. J'y glisse ma main et en sors un tee-shirt noir a manche courte d'ACDC.
Je n'ai pas le droit de prendre ses affaires en tant normal..Mais c'est assez rare que je respectez cette regle-ci.
Il ne dort peut etre pas..il semble etre dans un demi sommeil.
Je decide de me glisser dans ses draps et me plonge silencieusement entre ses bras. Il remue legerement.
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Alec Ó Súilleabháin
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMar 16 Juin - 2:30






Je repars dans ma chambre plus énervé que jamais. J'ai eu souvent des colères noires mais celle-ci je me la garde intérieurement, me faisant péter les plombs petit à petit. J'ai l'impression d'être une grenade prête à exploser après l'avoir dégoupillé. Mon cousin est tout ce qui compte pour moi, du moins était. Je n'ai plus rien à perdre à présent. Les personnes les plus dangereuses sont celles-là. On est maintenant deux dans ce cas. Je venais de rompre tous les liens familiaux qui me restaient. Je n'ai plus de famille. Du moins, c'est ainsi que je le vois. Je le mets à penser à Lowell. C'était sûrement tout prévu. De a à z. Le viol, enfermement et l'éloignement. On est plus fort que ça Lowell, du moins on l'était.

La rage me monte, je bous sur place. Mon corps tremble. Mes mains s'enflamment peu à peu et sans que je ne puisse le contrôler, un de mes poings partit contre le mur et le fait tomber en miettes. Heureusement pour moi qu'il n'y avait personne derrière. Je regarde mes mains d'un air intrigué. Leur flamme cesse de brûler. Je m'abandonne et tombe au sol, épuisé. Je reprends ma respiration petit à petit mais à l'entente de ce son, mon coeur s'accélère et me refais monter la tension. Je me relève à l'aide de mes bras, pour finir plus fort en me relevant.

Je n'ai plus rien à perdre, me répétais-je. A quoi bon rester? Rien ni personne ne me retient. Pas même mon cousin. Je me dirige vers l'armoire, prends un sac et le remplis de mes affaires. Puisqu'il en est ainsi. Je transplane en terre inconnu. J'ai besoin de prendre l'air, du moins le grand large. J'ai besoin de faire le point. Et quand je reviendrai, je serais le même homme, mais sans famille. Il y aura encore des tensions entre Zephyr et moi. On ne se regarderait même pas, pas un mot, pas un geste, pas une pensée. Peut-être s'en remettra-t-il plus vite que moi? Peut-être étais-je le fardeau de sa vie depuis le début mais pour se donner bonne conscience il disait que je le considérais comme un boulet? Il doit maintenant me mépriser, me haïr et me considérer comme le plus bel enfoiré, après Lowell, qui puisse exister.
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMar 16 Juin - 3:35



Après m'être échappé de ma chambre privé, je me dirige vers le dortoir des Fire. Je sais que je ne suis pas le bienvenue ici. Loin de là. Après ça, même Joy risque de me haïr. J'espere ne pas la croiser.. Je retiens mon souffle en approchant de la chambre de Alec. Si il est dedans.. Je risque de me faire expulser. Je colle mon oreille contre la porte, essayant d'écoute afin de repérer une présence. Je n'entends rien. Il semblerait que la pièce soit vide.. Je pose alors ma main sur la poignée avec hésitation. Et si il essayait de dormir ? Et si le son de la porte le réveillait ? Non, impossible.. Il faut jouer stratégique. Je commence à ouvrir tout doucement la porte en jetant un coup d'œil à l'interieur. Rien. Du moins, je ne vois pas grand chose. Un frisson parcourt mon corps et je me décide à entrer.
Une fois à l'interieur, j'allume la lumière et constate qu'il n'y a personne. Un mur s'est effondré. Je ne mets pas longtemps à comprendre que Alec est certainement le responsable. Et moi indirectement. Si j'apprenais à fermer ma gueule, nous n'en serions pas là. Je m'approche du mur, du moins ce qu'il en reste. Mes doigts glissent sur les pierres noircies. Je devine donc que son pouvoir est devenu incontrôlable. Par ma faute. Je me cogne la tête contre le mur et tombe sur le sol. Pathétique, pour ne pas changer. Je le frotte le front avant de me relever. Je devine que le lit en face de moi et celui de Alec. Je me mords la lèvre avant d'oser m'en approcher. Mes doigts se baladent sur les draps.

- Si tu savais comme je m'en veux d'être si con. C'est toi qui a raison. Je fais n'importe quoi.  

Je retiens un soupire. Je dois arrêter de soupirer pour de bon. Je retire mes chaussures que je pose sur le sol avant de me glisser dans les draps. Je pose ma tête sur l'oreiller qui dégage l'odeur de son propriétaire. Un petit sourire se dessine sur les lèvres alors que je sers tes draps contre moi.
C'est la première fois que je lève la voix ainsi contre toi. Je sais que j'aurai mieux fait de me la fermer et de baisser les yeux. Je me suis laissé emporté par cette foutue haine à deux balles et tout s'est cassé la gueule. Le nous n'existe plus, et j'en suis responsable. Si j'avais été capable de me relever, si j'étais capable de penser à autre chose que moi et si je n'avais pas ressenti cette attirance pour Lowell.. Alors peut-être que tu ne serais pas parti. Peut-être que j'aurai encore ma place de cousin. Mais non, il faut que je sois un petit con borné et complétement aveuglé par un unique evenement. Je sais que je suis lamentable et qu'à présent tu m'en veux. Je suis quand même une sorte de magicien, je transforme l'amour en haine d'un claquement de doigt et je ne peux m'en prendre qu'à moi. Tu sais bien que je deteste parler.. Les mots ne sont pas mes amis. Je les maîtrise mal et tout fini par se casser la gueule. Si seulement j'étais capable de me la boucler. Une bonne fois pour toute. Bordel. Dis moi où est-ce qu'on va.. ?
Je presse un peu plus fort tes draps contre moi. Tu me manques déjà. Je sais que je suis minable. Tu ne devrais pas me manquer. Je devrais me réjouir de ne plus te voir.. Mais c'est impossible. Peut-être qu'avec du temps j'y arriverai. Je te detesterai et j'arriverai à accepter qu'il n'existe plus aucun liens entre nous. Alors nous seront des étrangers l'un pour l'autre. Du moins, dans le meilleur des cas..

Je ferme les yeux et laisse une petite larme s'échapper de l'un de mes yeux avant d'enfouir ma tête dans tes draps.

- Je t'aime, Alec.

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMar 16 Juin - 9:42



Les rayons du soleil viennent doucement se glisser dans la chambre, la baignant peu à peu de lumière. Cette lumière vient chatouiller mes paupières, me forcant à me réveiller. J'ouvre doucement les yeux en laissant un grognement s'echapper de mes lèvres.. La nuit a été horrible. Je me redresse et commence à me frotter les yeux.. J'ai fait un rêve horrible.
C'est alors que je remarque que je ne suis pas dans ma chambre, que le mur près de moi est en ruine.. Ce n'était pas un cauchemar. J'ai réellement perdu mon cousin pour de bon.. Cette pensée fait chavirer mon cœur et le serre. Non. C'est impossible. Je n'ai pas pu perdre Alec. Tout mais pas lui..
Je reste assis dans ce lit un instant, serrant les draps contre moi comme si il s'agissait d'une peluche. Mon visage retombe sur mes genoux et me retiens de pleurer. Parce que pleurer, c'est pour les faibles. Ce n'est pas en trempant ses draps que Alec reviendra. Au contraire.. Il reviendra plutôt avec l'intention de me tuer. Comme si il découvre que je suis passé ici d'ailleurs.. Cependant, je ne peux pas partir comme un voleur.

Je dois lui laisser une trace de ma venue, il le faut. Les meilleurs traces sont tojours les traces écrites, je décide donc de lui écrire un mot.. Je sais que désormais il me deteste et va certainement exploser de rire avant de venir se moquer de moi si il le lit. Mais j'ai besoin de lui écrire. Si il refuse de me parler, on peut au moins s'écrire.. Non ? Je me prends la tête entre les mains et attrape une feuille blanche ainsi qu'un stylo dans les affaires de Alec. Je m'installe a son bureau et commence à écrire.

« Alec, je ne sais pas vraiment commencer cette lettre. Je ne sais pas comment te nommer, je suppose qu'il faut que je t'appelle par ton prénom désormais.
Tu auras le droit de rire en lisant ce petit mot. Tu auras également le droit de venir me frapper. Je serai en mesure de comprendre.

Je sais bien que je fais tout de travers, que ma vie elle-même est complétement de travers depuis tout petit. Et la seule personne qui a toujours été la pour me ramener m'empêcher de tomber.. C'était toi. J'aurai dû te remercier pour ça. Au lieu de ça, hier soir je t'ai hurlé dessus comme un fou. J'y ai peut-être finalement réellement ma place dans cet asile.
Tu me manques. Oui, tu as bien lu, tu me manques. J'ai besoin de toi, de ta présence, de tes bras protecteurs, ça a toujours été comme ça.. Et même si j'essaye de te detester, de te haïr, j'ai juste envie de te prendre dans mes bras en te demandant pardon. Ça, je suis obligé de te l'écrire, je serai incapable de te le dire en face.. Vraiment.
Tu vas certainement te demander ce que fait ce mot dans ton dortoir. Au point en je suis, je pense que je peux te le raconter. Je passe déjà pour un fragile. Je sais que tu vas avoir envie de me tuer et que tu vas brûler tes draps pour effacer toutes traces de ma présence de vermine après ça.. Mais je dois te le dire. J'ai dormi ici cette nuit, l'ensemble de ton lit possède ton odeur alors j'avais presque l'impression d'être avec toi. Comme avant. Avant que je ne devienne un sale gosse insupportable qui a décidé de te provoquer. Je dois apprendre à fermer ma gueule, à baisser les yeux. Apprendre le respect. En ce moment, mes défauts deviennent ma personalité et je sais que si je les laisse le bouffer encore, je vais te perdre pour de bon. Même si je t'ai certainement déjà perdu. Je ne veux pas y croire..
Pardonne moi, Alec..

- Un petit con qui t'aime."


Je range le stylo et commence à plier la feuille. Si je ne veux pas que Joy la mette à la poubelle, je dois la cacher quelque part où seul Alec pourra la trouver. Je serre le petit mot contre moi. Je ne suis pas certain que ça soit une bonne idée.. Alec risque d'être furieux et va certainement vouloir m'égorger et me brûler après avoir lu ça.. En imaginant le visage haineux et près à me tuer de Alec, je prends peur et me dis que je ferais mieux de partir sans un mot. Rien. Comme un voleur.
Non, c'est trop tard. Je dois apprendre à l'affronter et puis je peux toujours l'éviter et changer de direction dés que je le croise.. Je soupire et sens mon corps se serrer comme jamais. Bordel..
Je pose le mot dans ses draps avant de refaire son lit, de sorte qu'il le trouve en s'allongeant là.. Je ne peux plus faire marche arrière, c'est trop tard. Si il doit me tuer, alors il me tuera.

J'attrape mes chaussures, les enfile rapidement avant de quitter la pièce d'un pas pressé, esperant ne croiser aucun Fire. Je prends garde de ne pas regarder à ma droite avant de partir. Cette chambre doit s'effacer de mon esprit au plus vite.
Je quitte le bâtiment des Fire, ne sachant pas trop où aller. Je dois juste éviter de croiser des gens.
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Alec Ó Súilleabháin
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMer 17 Juin - 12:47




Après mes deux jours d'absence.


Je retourne vers l'école et me dirige vers le dortoir. Personne n'a remarqué mon absence, ça va de soi. J'entre dans ma chambre et aperçois le mur en ruine. Quel abruti. Comment pouvais-je expliquer cela? Ce mur est une métaphore. Après avoir brisé quelque chose, c'est difficile de recoller les morceaux, ça laissera toujours des traces. Si on veut le reconstruire, il faut partir sur des bases solides. Bien entendu, cette image me fait penser à Zephyr. Tout est fini à présent, je ne peux plus revenir en arrière.

Cette pause m'a fait réfléchir sur certains points, notamment les mots de mon cousin. Lorsqu'il parlait de nous, il ne voulait pas en finir et m'expliquait que face à Lowell, il était seul, contrairement aux autres fois où nous étions deux. Il me disait que se faire violer étant un homme détruit toute ta dignité et ta fierté, et qu'il était un homme ruiné. Il me faisait comprendre qu'il n'était pas aussi fort que je puis l'être mais je sais qu'il n'est pas non plus un faible malgré ce qu'il peut en penser. Il remontera la pente mais à son rythme. J'ai été idiot de pousser une gueulante dans ce genre de situation, bien que ça fonctionne pour un certain nombre d'individus mais il est différent. Je ne sais pas ce que ça fait de se sentir aussi bas mais je suis là pour le soutenir. Je l'aiderai à remonter la pente, je serais à ses côtés. S'il fatigue à l'effort, je serais là pour lui servir d'appui. C'est décidé. Bien que maintenant, je ne peux rien y faire, c'est trop tard. Mais je devais lui parler, au risque de me faire envoyer valser. Mais au moins, j'aurais essayé. J'aurais dû y penser plus tôt. Cette pensée me tord le coeur de douleur.

Je jette mon baluchon à terre ne prenant même pas le temps de le vider. Je me déplace vers mon lit et retire la couverture pour m'y installer. Je n'ai même pas envie de me déshabiller. Je suis épuisé, je n'ai plus la foi en rien. J'allume la lumière qui se trouve à côté de mon lit et distingue aussitôt un papier écrit. Je le récupère et le lis en silence. Zephyr était venu ici et il me disait qu'il regrettait. Il pense même que je le haïs bien que j'ai essayé de le détester mais je n'y suis point arrivé. Je m'assois sur mon lit lentement. Mes jambes tremblantes ne tenaient plus. Je relis la lettre. Avais-je bien lu? Je me mets à pleurer. Depuis combien de temps retenais-je ces fichues larmes? Je suis à présent minable, faible et pathétique mais je connais mes faiblesses et cela me rend plus fort. Je prends ma tête dans mes mains et continuer à pleurer en silence.

Mes pensées se bagarrent entre-elles. Je n'ai qu'une seule envie, m'excuser auprès de lui mais comment le pourrais-je? Je ne peux pas retourner vers lui bien que les portes me soient à nouveaux ouvertes. Et quand? J'attendrai encore un jour. Trois jours d'absence seront parfait. Le christ aussi a attendu trois jours avant de revenir. Ce n'est ni trop long, ni trop rapide, c'est juste assez. Et où? Certainement pas dans cette maudite piaule mais il faut à tout prix une conversation pour mettre les choses au clair. Serais-je brusque? Pourquoi le serais-je? Je n'ai pas à l'être bien que durant notre accrochage, je n'aurais pas dû l'être non plus. Mais devant lui je mettrai ma fierté de côté et me mettrai à nu. Il doit me voir comme ça, il est le seul à me voir ainsi et sera le seul aussi. Je ferai tout pour lui. Mais je n'ai pas le droit à l'erreur. Notre relation ne tient plus qu'à un fil malgré le fait que j'ai essayé de le couper. Je sèche mes larmes et respire un bon coup. Moi qui lui disait d'être un homme... C'est moi qui avait cessé d'en être un. "Te voilà donc revenu homme, puisque tu pleures" me disait la voix de Jules Verne. Je suis enfin calmé, vidé, purgé de ce maux, ce poids qui commençait à me ronger. Tout allait redevenir comme avant. Les liens allaient se renouer. Je passe mes mains sur mon visage, les ramenant à mes cheveux pour les mettre en arrière. Ma tête suit le mouvement et je sens un sourire de soulagement se former sur mes lèvres.

Je ne recommencerai plus Zephyr, c'est promis. J'ai été con et je le reconnais. Pour rien au monde je te perdrai. Je t'aime, ô oui je t'aime. Je pourrais te le répéter à longueur de journée, te prendre dans mes bras et ne plus te lâcher, comme lorsqu'on était gamins, tu te rappelles?

Je rigole de joie. Cette voix intérieure n'est qu'un dixième de ce que je pourrais lui dire mais je ne préfère pas y penser. La conversation ira par elle-même et parlera d'elle même. On ne peut pas planifier les choses à dire, ces choses. Cette histoire m'aura probablement appris une chose : "Comprendre, c'est pardonner" comme dirait Mme de Staël. J'ai compris, lui aussi apparemment. Le pardon peut enfin arriver.
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMer 17 Juin - 16:14






Alec Ó Súilleabháin


Il est tard. Minuit et demi environs.. Je rentre enfin de mon sejour a l'exterieur. Je reviens vide et frêle sans rien. De simples souvenirs d'enfance que je n'ai pas eu. Je monte dans le dortoir presque en courant. J'entre Alec dort a moitié. Je dépose mes valise en essayant de faire le moins de bruit possible dans ma chambre. Sur mon bureau, je vois une boite posée. C'est étrange, j'avais pourtant tout pris...
Je m'approche et attrape la petite boites en bois sombre, quand je l'ouvre je découvre perdue au fond une chaîne avec en son bout, un médiator, mais pas n'importe quel médiator, le médiator préféré d'Alec. Je souris touchée et amusée. Je m'approche de son lit et constate qu'il ne dors pas complètement. J'aimerai faire une pause dans ma vie, arrêter le temps juste un instant. Je veux le retrouver mais pas a sa façon, pas sa maniere distinguée de faire les choses. Je veux le retrouver vraiment. Me perdre en lui.
Je pars me changer pour dormir, j'avoue aussi avoir la fleme de chercher une tenue de nuit dans ma valise. Je réfléchis quelques instant et me dirige vers l'armoire d'Alec, l'habitude en fait. Je me déshabille, Mon corps est douloureux, mes épaules me fond mal et je suis au bond du rouleau émotionnellement. Je n'enfile qu'un tee-shirt par dessus mon corps nus.
Je m'approche a pas de velours du lit d'alec. Je commence par lui embrasser gentiment la joue. Mais ça ne satisfait absolument pas mon envie de lui. je fini par l'embrasser tendrement dans le cou..
Mince, je l'ai réveillé. Il me regarde avec des yeux d’incompréhensions.

- Pitié ne pose aucune questions, je n'ai même pas envie d'y répondre..Pas tout de suite du moins.

Silence, je me mords la lèvre inférieure.
Je m'approche de son visage, en prenant bien soin d’éviter sa bouche, ses délicieuses traits.
D'une attitude féline je lui murmures du bout de mes lèvres :

- Tu sais ce que je veux..

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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMer 17 Juin - 17:49






Je sens pendant mon semi-sommeil un baiser mais ne réagis. C'est peut-être un rêve, qui sait? Je tente de me rendormir mais sens encore des lèvres humides sur mon visage. Joy serait-elle rentrée? Je me redresse et l'aperçois. Je lève un sourcil.

-Je n'allais pas te poser de questions. Tu as pris la route un temps et ça me va. J'ai confiance en toi. Puis chacun à son jardin d'Éden.

Je me frotte les yeux. Elle se mord la lèvre, je ne rêve pas? Je comprends immédiatement le message. Un sourire d'accroche sur mon visage. Je n'ai plus qu'elle en tête, je ne vois qu'elle. Je suis fier de l'avoir pour mienne. On allait enfin passer par cet acte d'amour que j'attends depuis si longtemps. C'est comme la signature de notre contraction, de notre union. Une poussée d'adrénaline me vient et me propulse en dehors de mon lit. Je baisse la lumière pour quelle soit tamisée.

Je retire mon haut en douceur, laissant apparaître certains poils le long de ma paroi abdominale. Je passe ma tête en dehors de mon pull et le laisse tomber au sol. Je m'approche de Joy, comme un lion guettant une gazelle. Je commence à lui ôter son haut et colle mon corps contre elle, frottant mon entrejambe à son fruit de la passion. Je la remplis de baisers dans le cou, peut-être sentait-elle mes dents et mes lèvres former un sourire? Je passe mes mains dans son dos, tout en l'effleurant et décroche les agrafes de son soutient-gorge. Je descends mes mains le long de son corps tout en suivant ses courbes. Je l'avance vers le lit et la pousse violemment, la faisant rebondir. Je dégage un petit rire et me jette sur elle.

-Laisse toi faire, baby, lui dis-je d'une voix grave en un murmure.

Mon visage s'approche du sien et un souffle chaud caresse sa joue. Je l'embrasse et lui mordille la lèvre intérieurement. Je longe son corps de baisers en tout genre et je lui défais les boutons de son pantalon ainsi que son dernier sous-vêtement et lui descends doucement. J'enlève à mon tour le mien. Les petits baisers sont le début de cette longue route. Je laisse y entrer quelques doigts pour avoir un avant goût, et pour démarer le moteur tout en lui malaxant sa poitrine, la mordillant un peu de mes dents sans lui faire trop de mal. Je me baisse vers son bas-ventre et laisse mon serpent se balader dans la forêt à son aise. Tout est sombre et humide. Un temps à mettre un reptile dehors. Il s'avance faisant des demi-tours mais se recule évitant le péril. Il se rapproche un peu, laissant sortir sa langue car il aime gouter au danger. Je l'entends gémir, cela me donne des frissons.

Après avoir apprivoisé le danger et la bête, il décide de continuer son chemin, tout en douceur. Je laisse le destin le guider, vagabonder pendant une bonne heure. Je le laisse scruter tous les recoins. Le serpent est le fruit du péché, la métaphore du diable et Joy vient de plonger dans le côté obscur. Elle en gémit et en hurle, qui sait? Peut-être de douleur. Comme dirait Flaubert "La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir." Est-ce assez profond à présent? J'accélère, le serpent en devient méchant. Il ne se sent pas agresser mais il aime être le dominant. Il sort de son cocon et relève la bête. Il l'avait eu, il en est satisfait. Il avait enfin conclu leur relation par le plaisir charnel. Il repart dans une cachette des plus noires. Je l'embrasse dans le cou, relevant sa tête pour me retenir. Je l'enlace et touche chaque partie de son corps de mes mains chaudes, en m'occupant de son bouton de rose. Je sens que le serpent a eu sa dose car ce dernier commence à cracher son venin, ce venin pas si venimeux que cela et il se retire d'un coup brusque, décidant qu'il est enfin temps de se reposer, se nettoyer et se sécher après cette balade. Je me recule. Le serpent a besoin de réconfort. Je regarde ma chère et tendre Joy dans les yeux et lui souris. Je m'avance et la fais assoir sur le lit étant à la bonne hauteur.

-Le serpent te propose deux bonnes pommes. D'après ce qu'il en dit elles sont juteuses, lui dis-je, un sourire sadique aux lèvres. Il ne demande qu'à se faire désirer, donc fais le rêver par ton expérience.
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMer 17 Juin - 20:48




Titre

Avec Prénom Nom


Il n'attend pas une seconde de plus. J'aime bien son coté dominant, mais j'avoue me sentir faible et impuissante. Il n'y a que lui qui connais cette facette de moi, que lui qui peut me découvrir sous ce point de vue la. La panthere n'est redevenue qu'un petit chaton frêle et impuissant.
Elle est drole cette sensation tout de meme. Cette sensation de pleinitude, de protection la plus totale mais aussi de crainte et de faiblesse de ma part.
J'aime sentir son corps contre moi, j'aime la chaleur qu'il dégage et j'aime le soin minutieux qu'il m'apporte bien que son coté sauvage m'etait reellement inconnu jusqu'a lors.
Son souffle dans le creux de mon oreilles, ses bras saillants et puissant m’enlaçant me rapprochant toujours plus de son corps

Le serpent te propose deux bonnes pommes. D'après ce qu'il en dit elles sont juteuses, lui dis-je, un sourire sadique aux lèvres. Il ne demande qu'à se faire désirer, donc fais le rêver par ton expérience.

Il ose jouer au sadique, il joue au sadique avec moi ? Je ris de plus belle. Mais quel personnage..
Pourtant je lui obéis et goûtes les fruits défendues l'envoyant bien plus haut que les 7eme ciel.
Il s'approche de moi et me sert dans ses bras. Il s'allonge a mes cotés et je me réfugie sous son aile. Il joue avec mes cheveux docilement..Comment peut il être si sauvage et si doux a la fois ?
Je m'amuse a tracé le contour de son visage avec le bout de mes doigts :
Ses yeux, avec des paupières fine et délicate, ses pommettes saillantes et creuses, et ses lèvres..Ses mêmes lèvres qui, il me semble ont esquissaient un sourire diabolique avant de se précipiter sur ma chair.
Si il y a bien une chose que j'adore dessiner sur terre ça ne peut être que ça, ce sourire si polie qu'il adresse a tout le monde, mais pourtant si carnassier et si diabolique.
Je ferme les yeux. Et attend le silence totale.

"J'ai rencontré mon père pour la première fois."

Sur le coup, j'ai un peu peur de lacher une bombe sur ce moment la, mais il doit savoir. Parce qu’en realité il ne sait rien et j'ai besoin qu'il sache.



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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeMer 17 Juin - 21:11






Je ne pensais pas qu'elle me ferait autant de bien. J'émets un son indiquant ma satisfaction. Je lui caresse les cheuveux en guise de remerciement. On s'allonge sur le lit, comme beaucoup le feraient après cet acte. Un silence se fait entendre. Je regarde le plafond et me tourne pour attraper un paquet de cigarette. J'en sors une et l'allume, reposant le paquet à côté de moi. Joy brise le silence en m'expliquant la raison de sa pause. Je ne réponds rien. Qu'avais-je à dire? Je la lâche et me dirige vers mon poste de musique. Je mets en route l'album Led Zeppelin dès son début. Good Times, Bad Times se fait donc entendre. Dos à elle, je lui réponds.

-Et... C'était bien j'espère?

Je n'attends pas de réponse. Je suis plongé dans la musique. Je tape du pied pour suivre le rythme et secoue la tête. Ha ma chère Joy. Je ne peux pas penser à tout. Je pense actuellement à ces heures qu'on a passé à se faire plaisir mutuellement. Je regarde le mur brisé encore une fois. Heureusement que personne n'est là. Imaginez, quelqu'un nous voit, en parle à Maugrey, et illico presto, collé pour cause d'exhibitionnisme. Je souris à cet idée. C'est complètement stupide mais on ne sait jamais. Je m'approche de Joy et la prends dans mes bras. Je lui caresse le bras doucement. Je n'ai qu'une chose à lui dire. Une seule. Je ne lui ai jamais dit depuis qu'on est ensemble. Il se doit qu'elle le sache. Je cherche mes mots. Comment annoncer ça? Je l'embrasse sur la tête. La deuxième chanson de l'album se joue, je souris à son entente. Je dois prendre mon courage à deux mains. C'est le moment ou jamais pour lui dire ce que je ressens.

-Joy... Je voulais te dire que... Je.. Je t'ai...

Je m'arrête. C'est dur à dire. Je ne peux pas. Mais je le dois. Je reprends mon souffle, lui vole un baiser et lui dis d'un trait.

-Je t'ai jamais aimé Joy. Je ne voulais que passer à l'acte et tu le savais au fond de toi. Je t'ai toujours dit que tu ne m'avais jamais intéressé. Je ne vois pas pourquoi ça aurait changé.

Je la lâche et me relève. Je souris sadiquement et laisse échapper un rire hystérique de ma bouche. Avant de partir je lui dis.

-Je ne connaissais rien de toi, et j'en suis bien content.

Je rigole à nouveau et tire quelques taffes. Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, de péter les plombs, de pleurer, d'être heureuse de mon départ, peu importe sa réaction, je transplane et m'en vais dans un endroit qui allait être choisi aléatoirement. Si je la croise dans les couloirs, je ne dirais rien. Je ne suis pas habituellement un connard avec les filles. J'ai certes eu un certain nombre de relations avec elles mais je ne les délaisse pas pour autant. Ou si je le fais, c'est qu'il y a une bonne raison et je ne le fais jamais aussi brutalement. Je respecte les femmes. Je les aime, bien que mes sentiments sont durs à développer. J'aurais sûrement une réputation d'enfoiré, de Don Juan mais ça m'est égal. Je l'avais déjà avant. Les personnes avec qui j'ai été savent comment je suis. Pour le cas de Joy, c'est exceptionnel. Je souris à l'idée d'être enfin libéré d'elle. Dire que j'ai attendu deux semaines, pour ça.
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MessageSujet: Re: Chambre d'Alec, finalement.   Chambre d'Alec, finalement. Icon_minitimeJeu 18 Juin - 11:35




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Avec Prénom Nom


Il fini par disparaître me laissant seul face a moi même. Je ne peux même plus réfléchir, rien faire. Juste attendre.
Je pars dans un rire fou, un rire a gorge ouverte. Je me redresse en vitesse. Et me rhabille en sifflotant. Un fois que j'ai enfilé un bas et un tee shirt, je stops la musique. Et prend le CD a pleine main. Je ferme les yeux en souriant, ça fait mal. Tu m'as fait du mal.
Je pose le cercle dans la paume de ma main et referme mes doigts sur le disque circulaire, un sourire étire mes lèvres. Ma main chauffe, et déferle une immense vague de chaleur. Le disque se met a fondre dans ma petite main et fini par se briser. J'y prend gout au final.
Toujours en sifflotant je m'approche de son armoire et l'ouvre d'un coup sec. Je sors chaque chemise chaque pull, chaque tee-shirt, chaque chaussette et chaque jeans. J'en fait un beau tas au milieu de la pièce mais c'est loin d’être suffisant. Je me tourne en découvrant sa belle bibliothèque et sa collection de CD et de Vinyles. La prunelle de ses yeux.. Je les jettes un a un sur le tas toujours heureuse toujours frétillante. Une fois toute ses affaire réunis je prend la boite, sa chaîne et son médiator fétiche et le met en haut de la pille. Je ferme les yeux et fait courir de mes mains une énorme boule d’énergie. Quand j'ouvre a nouveau les yeux, le tout a pris feu, a fondu et a été détruit. Je ris a nouveau. Soudain j'aperçois, dans le coin de la pièce sa guitare. Elle essaie de se cacher dans l'ombre mais en vain. Je l'agrippe de mes mains ferme et la fracasse contre toutes les parois possibles et inimaginables.
Il n'a plus rien.

je me vengerai, et sache que ma vengeance sera terrible. Je prend mes affaire et sort de la pièce.
Je m'installe dans une chambre au fond du couloir, a coté de celle d'Aaron.
Je n'ai même plus la capacité de ressentir de la tristesse. Apres ce que je viens de vivre,le cas d'Alec n'est rien et n'est pas la chose qui me blesse le plus. En réalité je m'en contre-fiche.
Mais sache que je n’oublierai jamais de pourrir chaque instant de ta misérable vie.




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