[RP LIBRE] - Sur la piste du presse papier..

Sur la piste du presse papier..

Avec N'importe qui..

- BORDEL, PAS ENCORE !

Je sentis mon corps s'écrouler sur une matière plutôt douillette. Au moins le choc ne fut pas brutale comme d’habitude. Je me souviens d'une fois où j'avais atterri la tête la première sur du goudron. Inutile de vous préciser que ce jour là, j'ai eu vraiment mal.. Les atterrissages en douceur sont tellement rares que voyez-vous, je ne peux pas ne pas en profiter et frotter tout mon corps sur la surface molle.
Une fois l'objet remerciait, je me mets en position assise et observe autour de moi avec un regard curieux. Il semblerait que je me trouve en terrain ennemi.. Je suis dans un dortoir mais pas dans celui de l'AIR. Je ne saurais dire où je me trouve exactement, en espérant au plus profond de moi que je ne suis pas chez ces saletés de WATERS ! Ohlala, eux, je ne peux pas me les sentir !

- Bon, je dois mettre au point un plan d'attaque.. ALEC PRÉPARE TOI POUR LE CLASH DES BOSS ! J'AI ÉTÉ GENTIL JUSQU’À MAINTENANT, DÉSORMAIS C'EST TERMINÉ ! TU AS CONNU ZÉPHYR GENTIL, NOW CE SERA ZÉPHYR CON !

Au moment où je hurlais cette phrase, la porte en face de moi s'ouvrit sur.. Le suspense n'est pas super bien fait, vous l'aurez deviné, MON COUSIN !

- Ah, parce que con tu ne l'étais pas déjà ? Me demanda t-il sur son ton sarcastique je hais tant.
- Non.. Pas tout à fait. RENDS MOI LE PRESSE PAPIER !

Sur la piste du presse papier..

Je le regardais de haut en bas, un sourire moqueur.

-Tu as cru que j'étais à tes ordres peut-être? Pourquoi te le dirais-je?
-Parce que je suis ton cousin adoré? répondit-il avec des yeux de cocker.

Je fis un pas. Il se leva. Je refis un pas. Il courut vers moi et me prennant les jambes il me plaqua à terre. Il se releva et posa son pied sur mon torse pour que je ne puisse pas me relever. Il batailla à peu près cinq minutes pour sortir un couteau suisse de sa poche et il le pointa vers moi.

-Il n'est même pas suisse ton couteau, tu crains. Tu l'as acheté à un attrappe touriste sûrement.
-Même pas tu vois! Il vient de "tout à deux euros"!
-Oui c'est ce que je dis quoi.

Vexé, Zephyr contempla son couteau, cherchant désespérément un moyen pour me contredire. J'essayais tant bien que mal de soulever son pied pour qu'il soit plus en hauteur. Et je m'éclipsais derrière lui et je n'eus même pas besoin de le pousser, qu'il tomba lui-même à cause du déséquilibre que je lui avais fait faire. Je partis vers mon lit pour me prendre un thermos de café, accompagné d'une cigarette que j'allumais en claquant des doigts. Je partis vers la fenêtre et regardais mon cousin à terre.

-Puis-je me permettre de t'en offrir une, loser?

Sur la piste du presse papier. Avec N'importe qui..

- Puis-je me permettre de t'en offrir une, loser ?
- Si je n'avais aucune dignité, j'aurais accepté mais je suis un homme digne !
Répondis-je.
- Mon cher cousin, tu as perdu toute dignité le jour de ta naissance.. Lança Alec en soupirant.
- Ah.. Ah ouais, c'est vrai.. J'en veux bien une alors !

Je m'approchai alors de mon cousin pour venir piquer une cigarette dans son paquet. Je jette cependant un rapide coup d'œil à Alec et autour de moi avant de me saisir de l'une d'entre elles. On ne sait jamais, il aurait pu planifier mon meurtre.. Il m'aurait appater avec une cigarette et au moment où je m'y attendrais le moins, une armée de ninja mi-homme, mi-couteau-suisse m'aurait sauvagement sauté dessus et tenté de m'égorger. Je sais très bien que mon cousin en est capable !

 - Bon, je te l'allume ou pas ? Râla Alec en tendant une de ses mains vers moi.
- Non mais ça va pas ?! On est cousin hein.. Donc tu calmes tes ardeurs immédiatement sinon je contacte le service d'aide psychologique pour signaler que mon cousin me fait des avances incestueuses ! Répondis-je affolé.
- Zephyr.. Si tu m'avais écouté au lieu de divaguer dans ton cerveau de molusque séché, tu aurais compris que ça fait une heure que je te propose d'allumer ta clope.....

Je regardais Alec d'un air dubitatif. Mouais, j'suis pas convaincu. Il a toujours réponse à tout, c'est louche !
Cependant, son regard rempli de desespoir et de pitié suffisent à me convaincre que oui, peut-être, il a raison. Soulignez bien le peut-être, c'est le mot le plus important de la phrase.

J'avance ma cigarette de ses doigts pour qu'il puisse me l'allumer et je tire une bouffée avant de regarder Alec avec un grand sourire.

- Si un jour on se retrouve sur une île à la koh-lanta tout les deux, je serais content de t'avoir parce que pendant que les autres crèvent la dalle, on pourra se faire des barbecues et dormir près du feu. Et puis si on a faim, on pourra même manger les autres ! Dis-je en regardant par la fenêtre.

Sur la piste du presse papier

Avec Prénom Nom

Je me mettais du même sens que mon cousin et après avoir pris une taffe je lui répondis:

-Je peux comprendre. On a souvent besoin de moi. Si tu étais avec moi, le seul moment où tu serais utile, ce serait en été. Tu pourrais faire des courants d'air.

Un silence se fit. On était tranquille, en train de fumer et de prendre une bouffée d'air frais. Zephyr tenta de relancer le sujet Joy, mais je l'arrêtais juste à temps.

-Tu veux parler amour? D'accord, parlons amour. Comment ça se passe avec Madame MAUGREY? dis-je bien fort pour que quelqu'un puisse capter l'information.
-T'as pas le droit de me faire ça, enflure!

Je souriais comme un abruti, alors que Zephyr n'avait pas aimer le fait que je lui parle de ses sentiments, bien et bien reels. Pour me faire pardonner et par preuve de gentillesse, ce qui n'arrive pas tous les jours, je lui rendis son fichu presse papier.

-Fais en bon usage, lui dis-je en me dirigeant vers la sortie.

Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'en prennant le presse papier, il ne s'est même pas aperçu qu'il ne détenait à present qu'une vulgaire copie. L'original était bien caché, et par mes soins. Je souriais, fier de mon plan.