Le refuge
Aaron entre en furie dans la chambre et d'une bonne humeur a tomber par terre. Désolée de la gacher..Pensais-je.
« Alors princesse ? Tu rentres en infraction dans ma chambre maintenant ? » Je souris simplement..J'aime bien quand il m'appel comme ça, j'ai l'impression d'etre quelqu'un d'important juste pour lui.. Je revois le visage d'Alec, je chasse cette image. Aaron n'oserai jamais me faire autant de mal. Jamais. Je me redresse faiblement.
« Joy… Ça ne va pas ? » Ce n'est pas cette phrase que je voulais entendre, vraiment pas..
Les larmes montent a toute vitesse et se reflètent dans mes yeux. Je ne veux pas pleurer devant lui, je refuse de paraître faible devant lui, vraiment pas. Il pourrait me prendre pour une gamine faible et ignorante.
Je baisse simplement la tete, presque honteuse.
"J'ai tout perdue, je n'ai plus rien.."chuchotais-je d'une voix faible..
Les sanglots suivirent bientôt, et pour les étouffer je me jetai a son cou. J'enfouie ma tête dans le creux de son épaule.
Je suis a deux doigts de me briser. Et cette fois ci, je ne sais pas si je pourrai être réparée.
Ses bras se referme sur mon petit corps meurtrie.
J'ai voulu etre quelqu'un d'autre, j'ai voulu etre digne d'etre une Fire, etre une dure a cuir. Il n'en ai rien. Je suis faible et je manque de m’écrouler a chaque pas dans ma vie.
"J'ai d'abord rencontrer mon père pour la première fois...Mais aussi pour la dernière"Ma voix s’éteint. Il aurait été tellement déçu de ce que je suis devenue. Les yeux d'Aaron se pose sur moi, avec une lueur d’incompréhension au fond du regard.
" Un copain prénommé Cancer, tu connais ?"Je souris faiblement, que puis-je faire d'autre..
Il sera peut être dans l'autre monde dans quelques jours, il est faible"Je cesse de parler. Je me serai tellement bien entendu avec lui, c'est un homme passionnant très drôle et divertissant. Un grand professeur d'Histoire dans une Université très réputée.
Aaron ne dit rien. Que peut-il dire de plus. Peut il seulement dire quelque chose de plus ?
Mon père a déjà été une épreuve pour moi. Mais Alec..
"Pour me consoler j'avais un copain, une épaule sur qui me reposer...
Je souris d'un air haineux.
Qui en fait a toujours préférer mon cul a ma personnalité apparentement.."
Je ferme fortement les yeux. Aide moi, pitié aide moi Aaron... Je fond en larme et lache tout le mal qui pèse sur mes epaules depuis trop longtemps.