le вrιc à вrαc de zeɴoɴ.

Découverte de la boutique.

Ce matin en me levant, je me suis promis de trouver aujourd’hui un cadeau pour mon chéri. Je me suis donc rendu aux alentours de l’école d’un pas décidé, du moins avec une certaine motivation. Et maintenant que j’y suis, cela fait quelques longues minutes que je me balade en étant incapable de me décider sur le choix du magasin. Je parcours la grande rue calmement, mon regard scrutant les boutiques autour de moi.

C’est alors que mon regard tombe sur une boutique étrange. Elle semble avoir une très vieille façade et son écriteau  semble prêt à se détacher. Je m’en approche un peu afin de pouvoir lire “Le bric à brac de Zénon”. Un bric à brac ? En principe, on trouve un peu de tout dans ce genre d’échoppe, non ? Dans le pire des cas, ça ne me coûte rien d’essayer d’y entrer pour jeter un coup d’oeil.
Je pousse alors la porte de la vieille boutique, la porte grince et à l’instant où mon pieds se trouve à l’intérieur de la boutique, une petite clochette se met à sonner. Ce petit système me plaît beaucoup. Les vieilles boutiques ont un certain charme que n’ont pas les autres magasins au top de la mode. En m’avançant dans la vieille boutique, je me rends compte qu’elle est découpée en plusieurs parties. En face de moi se trouve un espace concernant l’achat de tabac, à ma droite se trouve un espace réservé au plantes médicinales, pierres et tout objets ayant des vertus et à ma gauche, il s’agît d’une sorte de petite bijouterie assez originale.
Un homme plutôt âgé se trouve au comptoir de l’espace tabac, je suppose qu’il s’agît du tenancier. Il ne me regarde pas et semble occupé à compter ses boîtes à tabac.

Je me dirige vers l’espace bijouterie, il doit bien y avoir ici un objet qui pourrait plaire à Martin. Devant moi se trouve une plaque en verre sur laquelle sont posées des chaînes en argent auxquelles pendent des beaux médaillons de toutes formes. Je pense que je suis sur la bonne voie, maintenant il ne me reste qu’à trouver une forme qui lui plairait. Je passe plusieurs médaillon dont les formes ne me semblaient pas vraiment faite pour Martin avant de finir par trouver quelque chose qui attire mon regard. J’attrape la chaîne et la détaille rapidement. C’est un pendentif assez petit dont le contour est en argent. Au centre ce trouve un triangle celtique en argent vraiment mignon. Je caresse le pendentif pour vérifier qu’il soit en bon état quand soudain, j’entends une sorte de petit “clic”. Il semblerait qu’il soit possible de l’ouvrir, en effet, à l’intérieur du pendentif se trouve un espace où il est possible de ranger une photo et de même pour l’autre  paroi. Donc c’est un pendentif porte photo celtique.

Je me sens obligé de le prendre même si je ne suis pas certain que cela plaise à Martin.. Il a intérêt à l’aimer car je trouve cet objet juste génial ! Je souris et me dirige vers le comptoir du coin tabac qui  sert visiblement de caisse pour l’ensemble du magasin. J’achète aussi trois paquet de cigarette pour moi, autant faire des réserves et deux paquets pour Martin. Comme ça, si le pendentif ne lui plaît pas, il pourra toujours être heureux de pouvoir fumer.. Je préfère m’assurer de trouver au moins une chose qui puisse lui plaire sur l’ensemble de mes achats pour lui.

Le vieil homme me demande de régler, je sors donc mon portefeuille et m'exécute avec le sourire. Cette boutique n’est vraiment pas cher au vue des trésors que l’on peut trouver dedans, c’est impressionnant. Je suis certain que même dans le centre commercial de Dredon je ne trouverai un prix aussi bas pour cinq paquets de cigarette et un pendentif en argent.
Alors que je n'apprêtais à quitter le magasin, le vendeur m’arrêta en m’interpellant. Je me retournai alors vers lui d’un air intrigué.

- Prenez ça jeune homme, pour chaque achat dans la boutique, un pierre apportant chance et protection vous est remise. Vous savez, depuis que j’ai ouvert ma boutique il y a maintenant trente ans, j’ai vu le monde changer ici. Et dans ce nouveau monde, on a bien besoin de chance et surtout de protection.

Je le regarde, ne sachant pas vraiment quoi dire et décide de le remercier. Le nouveau monde ? Cet homme ne doit pas sortir souvent de sa boutique car je ne pense pas que le monde dans lequel nous vivons nécessite une certaine protection. L’école nous apporte une protection suffisante, du moins je suppose.

- Bon, je ne vous retiens pas plus longtemps mon garçon. Passez une bonne journée et n’hésitez pas à revenir !
-  Bonne journée à vous aussi, et merci encore pour la pierre.

Je me retourne alors et me dirige vers la sortir du magasin, faisant à nouveau sonner la clochette. Désormais, j’ai enfin un cadeau pour mon petit chéri ! Depuis le temps que je dois me faire pardonner, ce n’est pas trop tôt..