La beauté des liens familiaux : FIN. Avec Alec Ó Súilleabháin
Aïe, aïe, aïe.. Ma tête.. J'ai l'impression d'avoir bu comme un trou pourtant je ne me rappelle pas d'avoir fait la fête hier soir.. Mh. Ça fait un mal de chien.
En essayant de me relever, je me rends finalement compte que je me trouve dans le réfectoire de l'école.
- C'est quoi ce bordel.. ?
Je me souviens alors avoir fait l'erreur de provoquer mon cousin le matin. C'est vrai que cette raclure me servant de cousin n'est pas du matin !
Je soupire en prenant ma tête entre mes mains. Comment peut-il oser lever la main sur un être aussi délicat et adorable que ma personne ? Je suis certain que c'est une forme de jalousie refoulée ! Tout ça parce que je suis un être d'un charme immense et envoutant.. Ce n'est pas en me frappant que tu deviendras plus adorable que moi ! Non mais oh..
J'étais donc reparti dans mes conspirations, me perdant dans mes pensées jusqu'à en arrivé à la conclusion que les chats sont des connards.. Oui, j'ai plutôt une fâcheuse tendance à m'égarer très loin dans mes pensées.
Et alors qu'une nouvelle vague d'idées loufoques envahissaient mon esprit.. Cette sensation désagréable me ramena à la réalité. J'avais faim. Très faim. Il était tant de manger. Un bref regard sur la pendule m'informa qu'il était 8h10. Mh, j'avais réussi à perdre presque une heure avec ces bêtises.
Je me décidai donc à manger un morceau rapidemment avant de m'éclipser du réfectoire.
Alec ne perdait rien pour attendre, je me vengerai pour ce terrible affront. Quoi que cela puisse me coûter.
Un rire histérique s'échappa alors de mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler. Laisser mon côté sournois et mauvais prendre le dessus dans des moments pareil n'est vraiment pas une bonne chose. Cela pourrait finir par me porter préjudice dans le futur..