Bibliothèque en général.

Après cette soirée au feu de camp je partis me coucher mais dès le lendemain je me mis en route vers la bibliothèque, lieu parfait pour trouver la paix et voyager. Je cherchais dans les étagères des livres fantastiques, mais ne trouvais rien d'intéressant. Je pris un cachier vide et m'installais à une table. J'étais seul, je ne pouvais rêver de mieux. Et je pensais à Joy, que j'avais charmé la veille sans lui dire un mot le soir même. Et je pensais à Zelda. Ma réputation de tombeur qui joue me ferait des torts, et je pense que c'est le cas avec elle. Elle était gentille et simple, mais j'attends de plus la connaitre et de panser ce mal que Joy créé en moi. Et Joy... Je ne saurais dire que ce qu'il me plait chez elle. Toutes ces pensées finirent encrées sur le papier en rimes et en pieds. Option musique ici, fallait s'entraîner. Et je me mis à penser à mon cousin, il fallait peut-être que je passe un peu plus de temps avec lui, ça lui ferait peut-être plaisir... Je posais le stylo et m'affalais sur ma chaise, les bras tombants, la tête en arrière. Je soufflais un peu et mis mes mains sur mon visage.

Diversion...

Ma gueule de bois est insoutenable. J'ai mal a la tête, la lumière me fait mal aux yeux...
Le seul endroit frais et parfait pour oublier cette maudite soirée, c'est la bibliothèque. Bon j'avoue je n'y vais pas souvent. Mais quand je suis aussi déprimé et dépiter de moi même, j'adore relire du Baudelaire ou du Verlaine.
Je porte un simple short trouée et un tee-shirt des Red hot'. J'ai un peu chaud dans mes doggs martens mais si je vomi encore ce sont les seuls chaussures qui y survivrons.
Je passe pres des tables de travail vide sauf une...
Contre toute attente, je ne baisse pas la tête et passe en exposant ma fierté peu crédible vu ma tête. Il a a peine levé les yeux.
Il écrit ? étrange. Il doit me détester. Il a du agir sur un coup de tête et doit avoir peur que j’éprouve des sentiments pour lui sachant que lui n'en a pas. Ou un truc dans le genre. Il est peu être tout simplement lassé..Le mieux pour moi c'est simplement de me plonger dans Baudelaire. point.
Je prend mon courage a deux mains, attrape mon livre sur une haute étagère et vient m’asseoir deux table plus loin que lui, lui tournant le dos. J'ai peur qu'il parte... J'ouvre mon bouquin au hasard et me plonge dans ma lecture hasardeuse :

"Je préfère au constance, à l'opium, aux nuits, l'élixir de ta bouche où l'amour se pavane."

Je referme le livre. Je suis maudite. Je veux juste oublier ça pendant quelque instant c'est tout... Je souris soudain et sort mon carnet de dessin. Je me tourne discrètement et me met a dessiner tout ce qui bouge dans la bibliothèque.

J'entends soudainement une personne pénéter au sein de la bibliothèque. On ne peut décidemment pas être tranquille une seconde dans cette école. Entre mes doigts, j'aperçois Joy. Quand ce n'est pas Zephyr qui me dérange, c'est elle. Elle part à l'opposé de moi, tant mieux. Je la fixe pendant quelques secondes et détourne le regard. Elle était habillée d'une façon rock, tee shirt des Red Hot Chili Peppers, avec un short troué et des Dr Martens. C'est tellement banal, tellement mainstream que je décide de me pencher vers l'arrivée discrète de Zelda, que j'ai immédiatement repéré et qui est mille fois plus intéressant. Joy a dû lui faire une crise de jalousie ou une chose du genre pour que Zelda ne vienne pas me voir alors que je lui en avais donné le pass. Je ne la connaissais pas certes, mais Joy est du genre à réagir comme ça, mais elle le niera à chaque fois. J'y vois plus ou moins clair dans son jeu, on peut lire en elle comme un livre ouvert. Ca me désespère, elle se fera bouffer.

Je me lève et vais vers Zelda, qui était en plein révision. Je m'assois à ses côtés et la regarde, et d'un chuchotement, je lui demande de ses nouvelles. Elle ne me répond pas, peut-être par peur, ou par gêne. Je ne saurais dire. Je pars dans les rayons de la bibliothèque pour prendre un de mes auteurs préférés, Oscar Wilde. Je choisis The Picture of Dorian Gray, que j'ai lu et lu encore, mais il fallait que je me change les idées. Je partis à ma place, rangeant d'abord mon carnet dans mon sac.

"Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder. Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues ; avec, en plus, le désir pour ce que des lois monstrueuses ont fait illégal et monstrueux."

"Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues" disait-il. Je suis en train de me rendre malade, cela est vrai, malade d'elle. Je me sens comme perdu, entre deux chaises. Je l'apprécie énormément, maisc'est comme si au fond je la détestais. Elle est en grande partie le genre de personne qui ne m'intéresse pas mais c'est plus compliqué que cela car elle m'intéresse. Je ne suis pas un accro aux blondes, alors que je suis accro à elle. Les opposés s'attirent comme je l'ai souvent entendu. Je décide de prendre mon courage à deux mains et vais la voir.

-Salut, lui dis-je en bafouillant. J'aimerais qu'on parle d'avant hier, tu sais, pour mettre les choses au clair.

Titre

Avec Prénom Nom

J'observe Alec du coin de l'oeil. Il se leve et va vers Zelda. Moi, j'ai envie de me lever et de lui arracher la tete.
NON je ne suis pas quelqu'un de jalouse !
Je me renfrogne dans ce désagréable sentiment. C'est bete, je n'ai rien contre Zelda en plus !
Je continuer a griffonner sur mon papier granuleux faisant apparaitre un serpent ondulant silencieusement vers le haut de ma feuille.
Un serpent. ça lui va a ravit !
Silencieux, dangeureux et..Incompréhensible ?
Je repense a notre entrevue de la veille...je pense que jamais il n'assumera ce qu'il a fait, et je sais qu'il le regrette au plus profond de lui meme.
Des pas, une presence derriere moi. Alec.
Ma mine de crayon se casse et ma main derape sur le papier blanc. Je ne prend meme pas la peine de lever les yeux vers lui.

-Salut, lui dis-je en bafouillant. J'aimerais qu'on parle d'avant hier, tu sais, pour mettre les choses au clair.

ça c'est clairemenet la discution que je ne voulais pas avoir. Mais il faut bien entendu...
Je leve mes yeux calmement. A quoi ça sert de cacher mes emotions il suffit qu'il me regarde dans les yeux pour savoir ce que je pense.

- Je ne t'en veux pas si tu le regrette tu sais...
Je ne baffouille pas, je murmure. Non pas parceque nous sommes dans une bibliotheque mais parceque ça me fait mal de dire quelque chose comme ça. J'ai peur de me prendre une claque.

Son crayon se casse. Serait-ce comme une métaphore pour dire que ses sentiments sont morts ? Je baisse la tête et je lui prends la main. Je regarde autour de nous, personne. Et je la fixe ensuite.

-Merci de me dire ça mais je ne regrette pas, loin de là my lady. J'ai juste...

Je m'arrête net. Je voulais lui dire le fond de ma pensée mais si cela aggraver les choses? Comment lui dire qu'elle m'intéresse au plus haut point, qu'elle trotte dans ma tête à longueur de journée, qu'elle est comme un rêve pour moi alors que je suis éveillé? J'essaie de garder mon sang froid car trop de sentiments inconnus me viennent d'un coup. Je devenais un homme faible, un moins que rien brisé et enfermé par cet... amour? Était-ce vraiment cela? D'un coup sur la table, je me lève, me dresse dos à Joy, une main me malaxant le front pour tenter de me calmer, une autre sur la hanche et d'une voix nerveuse je lui dis:

-Joy, faut que ca sorte la.  dis-je en retournant vers elle. J'ai envie de toi. J'ai besoin de toi. Je veux tout simplement etre avec toi. Je ne vois que toi bien que je parle a d'autres mais ce nest seulement qu'une preuve de gentillesse. Je ne regrette rien,  c'est d'ailleurs une des choses que je suis le plus fier depuis ces quatre annees a l'ecole...  

Je me sens dorenavant ridicule apres ce monologue.  Ce n'est pas dans mon habitude. Je baisse la garde j'essaie de parler mais aucun mot ne sort. Je sens que la haine me monte par rapport a ca et les ampoules se mettent a exploser sous la pression. Je parais nerveux mais ce n'est rien compare a ce que je peux ressentir interieurement. Je me mets des baffes virtuellement.

-Accepte moi Joy, je suis ton homme et je t'appartiendrai le temps que notre relation dure, lui dis-je avec une voix sanglotante.

Je la plaque contre une etagere, faisant tomber quelques livres et je l'embrasse avec passion, comme si on mourait demain.

Titre

Avec Prénom Nom

Je refuse de bouger. Tétanisé par ce qu'il va me lancer.

-Merci de me dire ça mais je ne regrette pas, loin de là my lady. J'ai juste...

Je ne repond pas prise au depourvu. Je mords la levre pour ne pas lui dire de maniere trop brusque mon soulagement et ma joie qu'il ne regrette pas cet acte. Qu'es-ce-qu'il a aux yeux ? pourquoi brillent-ils ? des larmes ? alec au bord des larmes !?
Il a vite compris que je voyais qu'il pleurer presque, il se retourne donc pour ne pas me faire face.
Les ampoules commencent a grésiller. C'est pas bon ça !

-Joy, faut que ca sorte la.  dit-il. J'ai envie de toi. J'ai besoin de toi. Je veux tout simplement etre avec toi. Je ne vois que toi bien que je parle a d'autres mais ce n'est seulement qu'une preuve de gentillesse. Je ne regrette rien,  c'est d'ailleurs une des choses que je suis le plus fier depuis ces quatre annees a l'ecole...  

Ma bouche s'ouffre et reste..en suspend. Je suis bouche-bée et choqué.
Cela fait des mois et des mois que je rêve de cette instant.  

"Accepte moi Joy, je suis ton homme et je t'appartiendrai le temps que notre relation dure"

- C'est la seule chose que je serai capable de t'apporter, lui avouais-je a  mi-voix.

Son instinct violent reprit vite le dessus. Il me paqua contre une étagère et m'embrassa de manière passionnée. J'ignore ou tout cela nous mènera, j'ignore comment ça finira.. Vais-je souffrir ? vais-je pleurer ? je suis prete a payer n'importe quel prix pour revivre cet instant.
Je décolle mes levres des siennes. enfonçant mon visage dans epaules. et mes mains dans ces cheveux et agrippant sa nuque.
son odeur peut me rendre folle . La combinaison de son aftershave et de sa propre odeur m'attire contre lui et, quand il n'est pas là,J'avoue me consoler avec son tee-shirt favori.
Il m'assoie sur une etagere legerement plus haute que lui. Ce qui fait que pour une fois je suis plus grande.
Je pose mes lèvres sur son front et ferme les yeux. Dans un bercement synchronisé, il vient se réfugier dans mes bras.
Je lui gratte ses tee-shirts pour dormir. Je lui avouerai un jour. Et je ne sais pas pourquoi je pense a ça maintenant..
Je le sens épuise, et pour la première fois il se laisse aller contre moi. J'ai l'impression de consoler un enfant de 5 ans qui a fait un cauchemars. Le cœur battant,essoufflé, presque tremblant.
Si je désire une chose plus que tout au monde ça serait de rester figer comme ça pour l’éternité.
Je lui caresse doucement et tendrement les cheveux. Je ne l'ai jamais vu aussi vulnérable. J'aime bien quand il est comme ça.

Parce-que je suis la seule a le voir.

Par un simple lundi.

Les rayons du soleil passent à travers les trous de mes volets et me réveillent. Je pousse un petit bruit en m'étirant puis me redresse en tailleur dans mon lit. D'un geste calme, je retire l'élastique servant à tenir ma crinière et je me passe les mains dans les cheveux pour les démêler. Avec un peu de courage, je me lève enfin et me dire vers l'armoire. Aujourd'hui sera une agréable journée. Je décide donc de me vêtir d'une robe jaune, accompagnee d'une ceinture marron ainsi que des sortes de mocassins rappelant la couleur de la ceinture. Mes cheveux lâches tombent sur mes épaules ainsi que sur ma poitrine. Le jaune ne fait que les mettre en avant.

Je récupère un sac que je porte en bandoulière et je décide de me diriger vers la bibliothèque. Enfin au lieu indiqué, j'ouvre la porte, l'endroit semble désert, à son habitude. C'est malheureux de voir que personne ne cherche à s'instruire ici. Le peu de fois où des personnes viennent, c'est pour succomber à leurs fantasmes les plus fous, si vous savez ce que je veux dire. Je regarde autour de moi et aperçois un distributeur avec deux tables hautes. Je m'avance et commande un jus d'orange. Il n'y a rien de mieux pour débuter une journée bien qu'agreable, s'annonce rude.

Je m'approche d'une table et m'assois à celle-ci en faisant attention à mon verre. Je me debarasse de mes affaires que je pose au sol mais récupère tout de même un bouquin: The Picture of Dorian Gray by Oscar Wilde. Je suis en langue avancée, j'ai donc choisi l'anglais. Je me plonge ainsi dans min livre, affalée sur ma chaise, le livre me cachant le visage et ce cher jus d'orange en main.

[Suite au cours commun]

J'AI VU LE DOCU-MENTALIST- #OMG

LE DOCUMENTALISTE

Mode McDo activé: ☑

C'est décidé, j'm'en vais à la bibliothèque car de toute façon c'est la seule chose que je peux faire. Personne ne m'aime dans cet école, enfin personne ne me parle mais je suis sûre que c'est parce que je suis moche pourtant je suis belle à l'intérieur. Je dis au monde entier que je ne m'aime pas, que je me déteste mais au fond j'ai un peu de fierté et j'aime et assume une grande partie de ce que je suis. Pourquoi ça n'a pas l'air de marche. Quand je suis là à leur dire "ma vie c'est de la merde, je suis moche, je suis conne etc...", j'attends un minimum de compliments mais à chaque fois on me répond "c'est la vie" qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse? Mais je suis Américaine au fond et je ne me laisserai pas abattre par ça. Tout en entrant dans la bibliothèque je commence à chanter:

-OH OH SAY CAN YOU SEE! BY THE DAWN'S EARLY LIGHT! LONG LIVE AMERICA!

Alors là ça y est. Je me sens mieux. Je m'installe aux ordinateurs comme une bonne Américaine conquérante et...

Mode Fajitas activé: ☑

Je sors un gros sandwich de mon sac car oui faut bien que j'ai un sac pour aller à la bibliothèque et faire genre que je m'instruis car  dans mon pays je n'ai pas les moyens de le faire. Mon père est un chanteur mexicain avec son poncho, ma mère fait le tapin et mon frère est gay et en plus il est dans la mafia, bonjour la famille. Ça n'a pas plus à tout le monde hein. Et moi j'essaie de faire de mon mieux pour que la petite Britney soit la fierté de la famille et apparemment ça marche car j'ai la tête typique d'une belle mexicaine.

Au moment où je m'apprête à manger mon sandwich, un homme aux cheveux marrons et frisés et un homme assez maniéré, arrive et me balance mon casse-croute en l'air. Je le regarde bouche bée, en ne sachant pas quoi dire après un tel affront.

Mode McDo activé: ☑

-Nan mais fa fa pas où quoi? F'uis Américaine, fu faisses les fyeux quand fe fe parle.
-Et moi je suis le Documentalist. J'avais vu que tu allais manger donc j'ai réagi en temps et en heure. Ici c'est une BIBLIOTHÈQUE, pas une CAFÉTÉRIA! DEHORS!
-Fe fais forter flainte four agreffion.
-Han,soupira-t-il d'un air hautain.

Nan mais ça y est. Même le gars qui est censé s'intéresser à moi car je suis une des seules à venir ici, me rejette. Le monde tourne vraiment à l'envers. Je crois vraiment que je vais me suicider avec tout ce que je trouve et faire une vidéo sur YouTube avec des panneaux pour dire à quel point je suis malheureuse. Ma vie c'est de la merde.

Mode Fajitas activé: ☑

Après je commence à avoir faim et j'ai envie de me taper un peu de flamenco et de maracas. QUI A LES PLUS GROSSES MARACAS? HAN CHICO DE MI CORAZON. Je vais sûrement me barrer au réfectoire, doit bien y avoir de la bouffe là-bas nan?