The Rear-world

Une école différente, des élèves différents au pouvoirs surnaturels et appartenant a la terre, l'eau ou le feu.Créer votre vie antérieur et presente.
 
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  Quand la solitude guette.

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Zephyr Ó Broin
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MessageSujet: Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 16:01

Quand la solitude guette.


Je suis actuellement assis au réfectoire. Pourquoi ici ? Je ne sais pas. Je crois que j'aime bien cet endroit. Je n'ai pas faim, je n'ai d'ailleurs pris aucun repas, je suis juste venu pour m'asseoir. Quand je me sens seul, et que le club de cerf-volant est désert, je viens ici. Je m'installe dans un coin isolé et j'observe les gens. J'oublie pendant un instant que je suis seul, en observant les gens venir, partir, manger, parler, rire, gronder, râler. Je ne sais pas trop où est-ce que je trouve l’intérêt de ceci mais.. Ça ne m'ennuie pas. Je pourrais passer des heures à observer les gens dans le silence le plus complet, sans que personne ne me remarque.
À un moment, je distingue un homme au loin, qui mange seul. Il n'a pourtant pas l'air triste, loin de là. Le garçon semble presque heureux de manger dans son coin. Peut-être qu'il n'aime pas parler, ou qu'écouter des conversations durant son repas est lui aussi un de ses passe-temps. Alors que mon regard ne parvenait pas à se détacher de cet individu, je le vois relever la tête et me regarder. Son regard me transperce, il me fixe droit dans les yeux. D'habitude je suis du genre à fuir le regard des autres. Mais l'ayant observer pendant de bonnes minutes, je n'ai aucun droit de fuir son regard maintenant.
Il sourit légèrement et baisse les yeux, revenant à son plat. Je secoue légèrement la tête et décide de quitter le réfectoire. Je me lève donc et d'un pas calme, je me dirige vers la sortie.


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MessageSujet: Re: Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 16:06

 Quand la solitude guette.



Ma matinée de cours s’achève enfin. J'ai pu constaté avec regret que la relativité du temps est quelque chose de variable. En effet, une matinée de glande passe aussi vite qu'un éclair alors qu'une matinée de cours.. J'ai parfois presque l'impression qu'elle ne passe simplement pas. Que je suis retenu prisonnier dans cette salle pour l'éternité.. Et plus si affinité. Mais, j'avoue cependant ne pas avoir de réelles affinités avec les cours.
En quittant le bâtiment réservé aux Fires, je décide qu'il est temps pour moi d'aller me remplir l'estomac. Au moins un peu afin de pouvoir tenir tout au long de la journée. Je ne suis pas un grand mangeur et cela m'a souvent causé des torts, mais la nourriture est pour moi un simple bonus. Je n'en ai pas besoin pour vivre. En entrant dans le réfectoire, je bouscule un homme. Par habitude, je ne m'excuse pas et lui jette un regard froid et dédaigneux. Je m’aperçois alors qu'il s'agit du jeune homme qui se la jouait Robin des bois quelques jours plus tôt. Un fin sourire étire alors mes lèvres et je me mets à rire. Je reconnais sa tête de petit homme perdu. Le fait que je l'ai bousculé semble l'avoir complètement déboussoler et je dois avouer que je suis plutôt fier de moi.
Aujourd'hui, j'ai envie de rire. Je décide donc de m'approcher de lui, avançant d'un pas en avant afin qu'il ne reste que quelques centimètres entre nous. Je l'observe avec un grand sourire prédateur et passe lentement une de mes mains sur sa joue, je la frôle du bout de mes doigts, observant sa réaction. Ses yeux s'ouvrent en grands et je laisse un petit sourire se dessiner sur mes lèvres. Un pas de plus et je me retrouve très proche de lui. Étant plus grand que lui, son visage se trouve au niveau de mon cou. Je viens alors poser mes lèvres sur sa joue avant de les faire glisser jusqu’à son oreille. Je sens que son corps se tend, je peux nettement sentir la peur se dégager de son corps. J'imagine alors son ventre se tendre et son cœur battre à toute allure. L'image que cela crée en moi me plait beaucoup et je me décide alors à lui susurrer quelques mots.
- Continue d'avoir peur, ais toujours ce regard apeuré quand tu croises mon regard... Ça m'excite. Je souffle le dernier mot, l'accompagnant d'un bref coup de langue le long de son lobe.

Mon corps s'éloigne lentement du sien et j'observe ce petit regard qui me donne tant envie de le prendre dans mes bras pour le dévorer. Son petit visage d'ange perdu me fait sourire. Je passe alors l'une de mes mains sur son menton, le caressant délicatement.

- Tu n'as rien d'un coyote agressif, l'animal totem du petit chiot semble plus représentative de ton état. Je laisse un petit rire sortir d'entre mes lèvres. La vue qu'il m'offre est en un mot adorable. Il ne se rend pas compte que cet état de gêne est d'un érotisme ravageur. Je l'observe se mordre la lèvre inférieur. Ne joue pas à ça, gamin, ça pourrait bien se retourner contre toi. Ou en toi.
Voyant qu'il ne me répond pas, je décide d'essayer de le détendre un peu. Je comprends bien que mon charisme naturel puisse en impressionner plus d'un, mais pas de là à m'offrir une vue comme celle-ci.

- Tu te nommes Zephyr, c'est bien ça ? J'ai entendu parler de toi. Tu aimes bien les cerf-volants, non ?

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Zephyr Ó Broin
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MessageSujet: Re: Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 16:14

 Quand la solitude guette.



Je n'ose pas le regarder dans les yeux. Comment le pourrais-je de toute manière ? Je suis certain, que ses yeux sont ceux de Médusa. Je vais finir transformer en statut.. Même si j'ai également l'air d'une statut actuellement.. Bouger me semble être une très mauvaise idée. Dans un cas de situation aussi extrême, il ne faut pas bouger. Car oui, je considère ce genre de situation comme extrême.
L'homme est beaucoup plus grand que moi, ce qui peut-être un avantage comme un inconvénient. Et dans le cas présent je le considère plutôt comme un avantage car je n'ai pas à le regarder dans les yeux. Du moins, je ne peux pas. Je sens alors ses doigts venir caresser mon menton. Je n'aime pas cette sensation, je me sens tellement faible face à lui. Un homme comme lui me tuerai en un fragment de seconde si il le voulait. Je pense alors à mon cousin qui n'est pas là.. Je ne peux pas et je ne dois pas compter tout le temps sur lui. Il faut que j'apprenne à me débrouiller seul. M'inventer une repartie si il le faut.. Mais je dois devenir un homme fort. Ne plus avoir peur des autres, les affronter. Comme Alec. Je ne peux plus vivre caché, dans l'ombre des autres.
Toute ma vie, je n'aurais fait que fuir. Je fuis devant le danger comme un vulgaire animal. Je fuis devant mes responsabilités que je ne peux pas assumer. Je fuis face à ceux que je trouve plus puissants que moi. En résumé, je fuis ma vie. La vivant à moitié. Je dois arrêter de vivre ainsi. Je dois me réveiller et affronter sans peur.
Mais on verra ça plus tard, car je dois actuellement me débrouiller face à un homme dont j'ignore tout. Je ne connais ni son nom, ni son histoire, ni ses faiblesses.. Et je dois pourtant me sortir de là, me battre.

- Tu n'as rien d'un coyote agressif, l'animal totem du petit chiot semble plus représentative de ton état.

En entendant ces quelques mots, je frissonne légèrement et regarde mes mains.. Un chiot ? J'ai l'air si faible que ça ? Passer de coyote à chiot, ça met quand même une grande claque. Je tente de me calmer, respirant le plus discrètement possible. Il ne faut pas qu'il sente ma gêne face à lui. Il ne doit pas voir qu'il me fait actuellement peur.
Je serre mes poings, cherchant un appuie ou un repère en moi pour m'empêcher de partir. Mon esprit et mon corps me hurlent de m'enfuir, de partir d'ici au plus vite. Je ne suis absolument pas maître de la situation et quand je ne me sens pas maître. J'ai tendance à vouloir disparaître. Je suis conscient de mes faiblesses et je me refuse à les montrer, les avouer. Actuellement, je suis en position de grande faiblesse. Mon corps n'en peut plus. Il m'ordonne de tout abandonner. Mais le peu de fierté qui brûle encore en moi demande à rester, affronter.. Du moins attendre que ça passe. Car oui, je suis confiant, ça va passer. Je serais de nouveau maître de mon corps et de ma situation à un moment ou un autre.

- Tu te nommes Zephyr, c'est bien ça ? J'ai entendu parler de toi. Tu aimes bien les cerf-volants, non ? Me demande t-il.

Je réfléchis un moment avant de me décider à lui répondre. Il en sait trop sur moi. Si il savait que Alec était mon cousin et qu'il est capable de lui botter l’arrière train, peut-être qu'il n'oserait pas jouer à ce petit jeu.

- Oui, je me nomme Zephyr. Et les cerf-volants sont quelques chose que j'aime bien..

Je lui réponds ceci, d'une voix hésitante avant de lentement commencer à relever la tête vers lui. J'essaye de ne pas entrer en contact avec ses yeux, gardant le regard fixait sur sa mâchoire où est accroché un insupportable petit sourire.
Me rendant compte qu'il est vrai que je ne connais toujours pas son identité, la question qu'il me pose sonne comme une perche tendue pour lui demander. J'attends cependant un instant afin que mes mots ne s'emmêlent pas à cause de la pression de mon corps.

- Et toi, quel est ton nom ?


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MessageSujet: Re: Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 16:22

 Quand la solitude guette.



- Et toi, quel est ton nom ?

Il se décide enfin à s'adresser à moi directement au lieu de continuer de jouer les statuts. Cela m'arrache un sourire. Il n'a finalement pas si peur de moi, même si la tension visible de son corps et sa petite voix hésitante m'en montre clairement des signes évidents.

-  Je suis Lowell Walker, étudiant en Fire.

Je lui réponds simplement, guettant sa réaction. Il semble être en train de réfléchir, ou alors perdu dans ses pensées. La deuxième option me semble la plus crédible à en juger par son air perdu et contrarié. Ce garçon doit beaucoup penser et souvent se perdre dans son esprit. Il a l'air d'une personne plutôt créative. Mais si il voulait développer ceci, il aurait fait le choix d'aller en section Fire. Or il est en air et c'est son propre choix. La créativité ne l’intéresse donc pas. Ce détail n'est pas anodin, je pense qu'il est fondamental pour comprendre la personne.
Je remarque alors qu'il fait tout ce qu'il peut pour ne pas me regarder dans les yeux. Il est adorable et m'incite sans s'en rendre compte à sourire. Cependant, mon sourire n'est pas réellement bienveillant à son égard, plutôt mauvais et hautain. Je me dois de garder un masque de froideur vis à vis de cet individu pour l'instant. Plus tard, peut-être que je deviendrais plus expressif mais je veux d'abord essayer de le connaître. Je n'ai pas pour habitude de m'ouvrir aux gens et de leur tailler la bavette à chaque fois que je les croise. La présence humaine me devient rapidement insupportable et étouffante. C'est d'ailleurs pour cet raison que j'ai décidé de me détacher de chacun et de mener mon train de vie en solitaire. La solitude est ma plus grande alliée.

- Dis moi, Zéphyr, tu comptes venir au bal masqué vendredi ? J'accompagne ma question d'un rictus.

A l'entente de ma question, j'ai l'impression d'avoir chambouler toute sa conversation intérieur et je me mets donc à rire doucement. Il réfléchit à nouveau et j'en profite pour me rapprocher un peu plus de lui. Je prends un malin plaisir à troubler certaines personnes. Les sentir frémissantes près de moi, les savoir en position de faiblesse devant moi me parait réellement presque érotique et me donne une envie terrible de les soumettre à moi entièrement.



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Zephyr Ó Broin
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MessageSujet: Re: Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 16:27

 Quand la solitude guette.



- Je suis Lowell Walker, étudiant en Fire.

Il s'appelle donc Lowell, connaître son nom est toujours une bonne chose. J'aime bien connaître un minimum l'identité des gens avec qui je parle. Même si, là tout de suite, je ne suis pas vraiment en train d'avoir une conversation sensée avec cet individu.
Franchement, là tout de suite, je ne sais pas vraiment à quoi ça peut ressembler mais visiblement pas à grand chose. En même temps, si il ne m'avait pas accoster de la sorte, mettant le trouble complet dans l'ensemble de mon corps, alors peut-être que j'aurais pu envisager une conversation à peu près normale. Mais non ! Il a fallu qu'il vienne me voir ainsi. Je ne pense pas que j'ai vraiment peur de lui, c'est plutôt qu'il m'impressionne. Je suis incapable de faire des choses comme ça à des gens que je ne connais pas. J'ai en moi un fond de timidité qui me bloque et m'empêche de faire des choses comme ça sans paraître pour un con. À chaque fois que je fais quelque chose je me sens stupide.. Pas lui. Lui quand il fait ça, il impressionne et force au respect.

- Dis moi, Zephyr, tu comptes venir au bal masqué de vendredi soir ?

Lorsque j'entends cette question, je le regarde avec de grand yeux. Le bal masqué ! C'est vrai que le passeur l'a annoncé.. C'est vendredi et je n'ai toujours pas de déguisement. En plus, celui qui démasque le plus de personne gagne certainement quelque chose. Je dois donc la jouer stratégie et me déguiser en quelque chose d'insolite. Un costume qui ne permettra pas aux gens de m'identifier. Donc ni en cerf-volant, ni en nuage.. Là je pense que n'importe qui serait capable de me démasquer. Il faut que je pense différemment.. Voyons voir.. Quelque chose que les gens n'associerai jamais à moi.
Il faudrait que je me trouve un costume de croque-mort ou en moine.. Avec ce genre de déguisement, on ne devrait pas me reconnaître.
Alors que j'étais certain de penser à un futur costume, je sentis Lowell s'approcher de moi d'un pas. Ça ne me plait pas car j'ai l'impression d’étouffer, de ne plus respirer correctement et qu'à chacun de ses gestes, le malaise qui est en moi se développe grandement. Je le sens s'infiltrer dans chacun de mes membres, les paralysant.
Il faut que je lui réponde, sinon il va penser que je suis à ses pieds, ce qui n'est pas du tout le cas. Je garde ma tête à moitié levé et respire un coup avant d'essayer de lui répondre.

- Oui, je compte y aller. Mais je ne sais pas encore en quoi est-ce que je vais me déguiser. Et toi ?
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MessageSujet: Re: Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 17:03

Quand la solitude guette.



- Oui, je compte y aller. Mais je ne sais pas encore en quoi est-ce que je vais me déguiser. Et toi ?

Je l'observe en passant mes doigts sur mon menton, donnant l'impression de réfléchir. Un bal masqué est dans le fond une idée originale dans une école, mais j'apprécie bien ce genre d’événement. Seulement, trouver un déguisement qui nous soit adapter peut rapidement devenir un vrai calvaire. En plus de ça, dans ce genre d’événement, il y a toujours beaucoup de monde.

- Non, je ne pense pas venir à cet événement. Dis-je.

Le regard de Zephyr est étrange, il semble me demander pourquoi je refuse de venir. Ce petit regard excitant me fait doucement sourire, il ne se rend réellement pas compte de ce qu'il m'inflige actuellement. Ne me regarde pas, baisse les yeux ou je ne réponds plus de rien. Il ne faudra pas venir pleurer ensuite. Je ne sais pas si le fait d'être excité par le regard des gens que j'impressionne est une bonne chose mais une chose est sûre, ce n'est pas très commun. Ce petit corps frêle qui le féminise presque, ses lèvres fines et ses yeux sombres me regardant avec une once de crainte, comment ne pas succomber à l'envie de le posséder ?
Voyant qu'il attend une réponse, je me décide enfin à lui répondre d'une voix presque soufflée :

- Je n'apprécie pas les lieux où la foule se répand.

Après avoir fini de prononcer ces quelques mots, je glisse l'une de mes mains dans sa chevelure tout en me mordant les lèvres. Mes doigts glissent entre chacune de ses mèches avec une aisance folle. Un sourire diabolique aux lèvres, je l'attrape par le col de son haut et l'entraîne dans un coin du réfectoire afin qu'on ne puisse pas nous voir. Je le plaque alors contre un mur sans grande délicatesse et dépose mes lèvres dans son cou. Mes deux lames de chaires partent du bas de son cou jusqu'à sa gorge, laissant derrière elles une armée de petits baisers papillons et morsures en tout genre. Sa peau tendre fond entre mes lèvres rendant la sensation exquise. Ce petit coup pâle et imberbe me fait tourner la tête à chaque fois que mes dents en mordillent la peau. Je glisse ma main précédemment logée dans ses cheveux derrière sa nuque afin de pouvoir accentuer chacun de mes baisers. Je le sens frémir et rester immobile sous mes agissements de prédateur, telle une proie, piégée.
Reculant mon visage de quelques millimètres, je remonte alors vers ses lèvres que je viens emprisonner dans les miennes violemment. Ma main libre caresse son torse avec envie alors que je force l’accès de ma langue dans l'intérieur de sa cavité buccale. Je sens un frisson parcourir mon échine alors que je mordille sa langue. Il ne tente même pas de se débattre, ce qui me déçoit quelque peu. Cependant, je n'en montre rien et continue de violer ses lèvres avec violence. Après quelques secondes, je me détache de lui et me lèche les lèvres avant de caresser sa joue.

- Zephyr Ó Broin, toi qui es en air, si un jour tu désires t'envoler au septième ciel, fais moi signe.


Après avoir lancé cette phrase, je l'observe quelques secondes et me détourne de lui sans attendre de réponse. Il serait de bon ton d'allé faire un allé-retour aux toilettes avant de repartir en cours. Je mangerai la prochaine fois que l'occasion s'en présentera, le festin que je viens de me faire vaut, à mon avis, tous les plats de ce réfectoire.
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MessageSujet: [FIN] Quand la solitude guette.    Quand la solitude guette. Icon_minitimeMer 10 Juin - 17:41







- Zephyr Ó Broin, toi qui es en air, si un jour tu désires t'envoler au septième ciel, fais moi signe.

Après avoir terminé d’énoncer sa phrase, je le vois se retourner et s'en aller. Comme ça. Comme si de rien était. Je me laisse glisser le long du mur jusqu'à finir assis sur le sol. Mon dieu.. Je me prends la tête entre les mains pour essayer d'ordonner un minimum mes pensées qui actuellement, se barrent un peu dans tous les sens. Comment quelque chose comme ça a pu arriver ? M'être laissé faire de la sorte ? J'aurais au moins dû me débattre.. Mais non, mon corps est resté paralyser. J'ai comme l'impression que je viens de perdre toute ma fierté d'homme en quelques secondes. Et j'ai comme l'impression que ce n'est pas qu'une impression.
Mon esprit me hurle de me barrer d'ici au plus vite.. Mais mon corps refuse de bouger. Pour une fois que ce n'est pas par flemme, je devrais être heureux. Mais non. Cet homme est arrivé dans ma vie et a chamboulé tous mes principes, mes pensées et mes règles.
Je passe mes doigts le long de mon cou avant de venir caresser mes lèvres. Je nage en plein délire, je ne vois pas d'autres explications. Je ferme les yeux un instant, essayant en vain de recentrer mes pensées.

Après deux bonnes minutes à être resté assis dans un coin du réfectoire à l'abris des regards, je me lève et décide qu'il est temps pour moi de partir. De disparaître de cet endroit en me jurant que ce qui a pu se passer ici restera là. Personne ne doit savoir ce qu'il s'est passé en ces lieux.


FIN DU RP.
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