The Rear-world

Une école différente, des élèves différents au pouvoirs surnaturels et appartenant a la terre, l'eau ou le feu.Créer votre vie antérieur et presente.
 
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L'intrigue est désormais lancée, chers élèves ! A vous de découvrir ce qu'il se trame au sein de votre école.. Cliquer ici pour en savoir plus. #LePasseur
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 Le rendez-vous.

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Zephyr Ó Broin
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MessageSujet: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeJeu 11 Juin - 11:49

Dans le dortoir.


En sortant du réfectoire,  je me dirige alors vers les dortoirs Air. Je ne comprends toujours pas ce qui c'est passé tout à l'heure avec cet homme, ce Lowell. J'arrive devant la porte de mon dortoir, j'ouvre alors la porte avant de me glisser à l'interieur. Je ne veux voir personne, il faut d'abord que je remette mon esprit en place. 

Une fois dans le dortoir, je traverse le long du couloir, cherchant la chambre qui m'a été attribuée.  C'est une petite pièce qui dispose de trois lits, trois espaces de rangements, une salle de bain assez spacieuse ainsi qu'un coin toilette. Je vis actuellement seul dans cette chambre, étant le seul air en quatrième année pour l'instant.
Je soupire un instant et m'affale sur mon lit, celui le plus proche de la fenêtre. J'enfouie mon visage dans l'oreiller, essayant de ne plus penser. Chose bien difficile à faire lorsque l'on se nomme Zephyr. Mon esprit ne cesse de divaguer.. Je ne comprends visiblement toujours pas ce qui m'est arrivé.  Mais surtout.. Pourquoi je ne me suis pas débattu ? Pourquoi mon corps a réagi sans mon consentement ? Et pourquoi diable j'ai eu la sensation d'apprecier ça ?
Je me suis toujours promis de rejeter les interactions de ce type avec tout individu. De ne jamais céder et toujours trouver un échappatoire.  Seulement, l'echappatoire n'est pas toujours disponible et j'ai pu m'en apercevoir aujourd'hui.  Piégé et paralysé comme une proie. Voila la seule image qu'il aura eu de moi. 

Je remue mon visage dans l'oreiller et le jette au sol avant de m'asseoir en tailleur, regardant par la fenêtre.  Mon corps et mon esprit sont troublés.  Je ne vais pas pouvoir dormir ce soir. Malheur.. Moi qui avait du sommeil à rattraper.
 Je me lève alors et attrape un paquet de cigarettes avant de me diriger vers la fenêtre.  Je l'ouvre et m'installe confortablement sur le rebord, regardant au loin. Je ne dois plus penser à Lowell, il est trop malsain pour mon esprit. J'ouvre mon paquet dans lequels se trouve quelques cigarettes ainsi qu'un petit briquet bleu. Et oui, quand Alec n'est pas là,  j'ai plutôt intérêt à avoir un briquet sur moi. Je ne compte pas passer ma nuit à frotter deux cailloux en attendant d'avoir une étincelle.  Je sors donc une des cigarettes du paquet avant de la porter à mes lèvres afin de sortir le briquet pour allumer mon bâtonnet de tabac et accessoirement de goudron, nicotine et autres produits étranges.  Un jour cette chose me tuera, mais je m'en fiche. Je n'ai aucun envie d'arrêter.  Ma santé n'a pas d'importance si je suis condamné à garder les pieds sur terre et laisser mes rêves au placard. Je me refuse à ça.  Je ne veux pas faire parti des gens moyens, c'est pour moi une forme de cauchemar. Je ne veux pas finir marié à une femme, avoir quatre enfants bien élevés,  une jolie maison, une voiture et un travail qui m'occupe toute la journée.  Vivre ainsi, ça serait la pire chose qui puisse m'arriver. Rien qu'à cette pensée,  mon coeur se serre et je ne me sens pas bien. Je secoue la tête rapidement, chassant ces idées noires avant de reposer ma tête contre le mur.
Ma plus grande peur est celle de grandir. Je ne veux pas avoir de grandes responsabilités et me retrouver obliger de les assumer. J'ai peur de l'avenir, de me retrouver seul face à ma vie et mon destin. Je ne serai jamais en mesure de les affronter.

C'est dingue comme un seul petit dérapage de rien du tout est capable de me mettre dans tous les états.  Je soupire avant de rire et tirer une latte de ma cigarette. J'ai parfois l'impression que l'adjectif "pathétique" a été inventé pour moi.

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Dernière édition par Zephyr Ó Broin le Ven 17 Juil - 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeJeu 11 Juin - 13:20



Me baladant dans les couloirs, j'arrive devant le bâtiment des Air. Normalement, je n'ai aucun droit de pénetrer dans cet endroit. Cependant, savoir que l'objet de mes convoitises se trouvent peut-être à l'interieur est une motivation suffisante pour braver les lois de l'école. Je me glisse alors discretement dans le bâtiments Air et avance d'un pas pressé dans le grand couloir. J'observe les differentes portes et remarque qu'il s'agit des salles dédiées aux options des Aires. Je continue donc mon chemin, cherchant le moindre son qui pourrait me mettre sur la piste.
Rien du tout.
Alors que je m'étais décidé à faire demi-tour, le son d'une fenêtre qu'on ouvre attira mon attention. La porte d'où provenait le son se trouvait juste en face de moi. Je souris grandement et me lèche les lèvres avant d'ouvrir lentement la porte. Sans aucun bruit. Appellez moi maître de la discretion. Je me glisse dans la chambre, mon regard se balade, cherchant à distinguer chaque forme, analysant la pièce. Je le repère alors. En face de moi, adocé au rebord de sa fenêtre, le regard dans le vide et une cigarette à la main. Cette vue m'arrache un fin sourire et je décide de m'approcher de lui d'une démarche prédatrice. Je passe une de mes mains dans ma chevelure pour remettre mes quelques mèches rebelles en place.
Une fois que je suis à sa hauteur, je décide de faire de mon mieux pour ne pas l'effrayer. Je pose doucement mes doigts sur l'une de ses jambes, signalant ainsi ma présence. Tout en faisant ceci, je prends la voix la plus douce qu'il m'est possible d'avoir afin qu'il ne hurle pas de surprise.

- Alors comme ça, on observe les cieux. Dis-je simplement.

Il se retourne vivement vers moi avec de grands yeux appeurés. Je me doute bien que l'épisode du réfectoire tourne encore dans son esprit, refusant de le laisser en paix. Mais je considère cela comme une bonne chose, cela signifie que notre première véritable rencontre l'a marqué.
Voyant qu'il ne va certainement pas me répondre de si tôt, je décide de faire la conversation. Peut-être qu'en voyant que je n'ai aucune mauvaise intention envers lui, il se détendra un peu et acceptera de me parler. Et qui sait, peut-être m'offrira t-il même un sourire.
Je fais glisser la bretelle de mon sac à dos le long de mon bras afin de pouvoir l'attraper. J'ouvre alors mon sac et fouille dedans pour en sortir un petit livre assez ancien.

- C'était le livre favori de mon petit frère. Tu veux que je te lises son passage préféré ? Dis-je.

Le regard de Zephyr semble curieux, il ne s'attendait certainement pas à ça. Cependant, il semblerait que les mots soient prisonnier dans sa gorge et qu'il soit actuellement incapable de me répondre. Je prends donc ce silence pour un réponse positive et parcours les pages du petit livre jusqu'à arrivé au passage souhaitait. Le papier était abîmé et déformé. On devinait aisément que mon jeune frère avait laissé des larmes tomber sur l'ouvrage à de nombreuses reprises.

- " -Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde."

Je m'arrête là et pose mon regard sur Zephyr, il semble être interessé par ma lecture. Un petit rictus prend alors place sur mes lèvres. Peut-être a t-il reconnu le Petit Prince ? Qui sait.

Je saute quelques lignes, tourne quelques pages pour en arriver plus loin. Tout lire ne m'interesse pas. Je connais déjà ce passage par cœur.

- " -Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé.. "

Là aussi je m'arrête. Lire l'ensemble de la relation entre le renard et le petit prince n'est pas vraiment utile. Depuis tout petit, il n'y a que trois passages que je retiens de cet épisode. Trois passages qui pour moi sont les plus représentatif de leur relation et de l'image des relations humaines en générale. Je tourne quelques pages pour en arriver au dernier passage qui me semble important. Avant de commencer à le lire d'une voix douce, je surveille que Zephyr est bel et bien en train de m'écouter. Parfait.

- " Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :
-Ah ! Dit le renard... je pleurerai.
-C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
-Bien sûr, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit le renard
-Alors tu n'y gagnes rien !
-J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. "


Je termine de lire la dernière phrase en souriant. C'est alors que je relève mon visage vers Zephyr. Il m'a écouté et semble plus détendu qu'au début.
L'histoire du Petit Prince me tient beaucoup à cœur car c'est la seule histoire que ma mère m'a raconté étant petit, et c'est aussi celle-là que je racontais à mon petit frère avant de disparaître et de tous les abandonner. Ce livre représente ma famille, mon dernier lien avec eux, c'est pourquoi je ne m'en sépare jamais.




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Zephyr Ó Broin
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MessageSujet: Re: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeJeu 11 Juin - 15:23



Tout le long de sa lecture je ne réponds rien. Je préfère rester discret, ne pas trop parler. Le Petit Prince est une histoire que j'aime beaucoup car elle permet actuellement encore, avec du recul, de comprendre le monde qui nous entoure.
Mais là, j'avoue ne pas avoir réellement compris pourquoi me lire ce livre dans un moment pareil ? J'étais perdu dans mes pensées, seul, tranquille.. Et cet homme a débarqué dans mon petit monde. Perçant ma bulle d'espace personnel en s'infiltrant à l'interieur. J'ai l'impression qu'il est malsain pour moi, il démonte toutes mes barrières, mes limites. Il dérange toutes mes idées et mets mon esprit sans dessus-dessous. Mon corps ne devrait pas réagir. C'est un garçon. Si mon corps doit réagir, ce sera au contact d'une jolie fille. Comme Joy ou Zelda, là oui, mon corps aurait le droit de se troubler.. Mais pas face à ce Lowell.
Je ferme les yeux et respire profondement. Je veux qu'il parte. Je ne me sens pas en sécurité, il me fait peur. Je ne le comprends pas et il ne me comprend pas. Nous sommes trop different, et je n'ai pas envie d'apprendre à le connaître ce soir. Je veux être seul, tout seul.

- Pourquoi est-ce que tu m'as lu ça ? Je dois y lire un message caché ?

Je le fixe avec un regard dur. Je ne veux pas qu'il se sente puissant face à moi. Je ne veux pas être un faible. Je ne suis pas sa proie et il n'est pas mon prédateur. Je refuse. Je ne m'abaisserais pas à ce rôle de gibier. Je ne veux pas être posté dans le rôle de victime.. Je n'aime pas les victimes. Parce que tout le monde fait semblant de les comprendre, de compatir.. Mais personne ne les comprend jamais en réalité. Elles sont seules, perdues. Elles doivent tout affronter sous des regards de pitié et toute leur sale vie il y aura écrit en gros "victime" sur leur front.. Jamais on ne les félicitera, jamais on ne les encouragera. On continuera sans cesse de les plaindre. Toujours.
Je ne veux pas être une victime. J'ai envie de croire que je peux m'en sortir seul. Même si c'est fatiguant, j'ai envie de croire aux miracles. J'ai envie de garder cette incertitude naissante en moi, la garder, la nourrire, l'entretenir comme un petit animal blessé.. Je ne veux jamais avoir de certitude, d'avis figé. J'ai peur, vraiment. Peur de ressembler à tout ces moutons qui suivent sans jamais poser de questions, et qui, continue de bouffer la merde qu'on leur jette entre les dents.
Je secoue rapidement mon visage. Je suis encore une fois parti trop loin. Si loin que je n'ai même pas entendu la réponse de Lowell. Je me frotte le visage, pretextant un coup de fatigue. Je me dégage alors de lui et descend du rebord de fenêtre. Je m'installe alors sur mon lit et observe l'homme. Son regard me transperce, il fouille en moi sans aucune gêne.. Comme si je n'étais qu'un vulgaire objet. Je baisse alors la tête et joue avec mes doigts pour éviter d'avoir à le regarder.
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MessageSujet: Re: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeJeu 11 Juin - 19:32



- Pourquoi est-ce que tu m'as lu ça ? Je dois y lire un message caché ? 

Il m'adresse cette question accompagnée d'un petit regard dur et froid. Il ne se rend pas compte que ce genre de regard et plus adorable qu'autre chose. Je sens bien qu'il n'est pas à son aise et qu'il semble inquiet.
Je m'approche alors doucement de lui pour caresser sa joue du bout de mes doigts en lui affichant un doux sourire.

- Je ne te veux aucun mal, j'avais simplement envie de te voir.

Je lui réponds ceci en rangeant le livre dans mon sac avant de me retourner vers lui. Je n'avais pas pour but de le gêner ou de l'effrayer. J'avais juste décidé de venir le voir, comme ça, sans raison particulière.
Je ramène ma main près de moi, quittant son visage. Je vois bien que le jeune garçon est plutôt froid vis à vis de mes avances. C'est bien dommage car je pense que j'aurais pu lui apporter quelques petites choses.

- Je ne sais pas pourquoi je suis attiré par toi. Lorsque j'ai vu ton visage, j'ai eu comme une sorte de coup de foudre. Tes traits fins, tes petits yeux pétillants et ton corps frêle, tu es tout ce que j'aime. Physiquement parlant. Je ne te connais pas assez pour pouvoir dire si ta personalité me plaira tout autant. Mais je t'en prie, laisse moi juste une chance. Une seule petite soirée en ta présence, rien que tout les deux. Et si ça ne te plait pas, tu pourras me dire que tu ne veux pas de moi et j'arrêterais de te faire des avances. Je t'en fais la promesse.

J'accompagne mon discours d'une main sur mon cœur pour te prouver ma sincérité. Je ne sais pas réellement pourquoi je te dis ça maintenant, je pense que voyant que tu ne réagis à aucun de mes gestes, j'ai cru qu'il était de bon ton de tenter le tout pour le tout.
Je laisse un petit rire s'échapper de mes lèvres, je me trouve stupide. Je viens alors passer ma main dans ta chevelure pour l'ébouriffer avant de prendre ta main pour déposer un petit baiser dessus.

- Je ne te demande pas grand chose, Zephyr. Juste une soirée rien que tout les deux et après : Plus rien. Promis. Je veux juste que tu me promettes de venir, d'accord ?

Je relache alors ta petite main et te regarde, un tendre sourire accroché à mon visage alors que je termine ma phrase. Je te sens dubitatif, tu hésites. Sachant que si tu refuses mon marché, rien ne me retiendra de te plaquer contre un mur pour t'embrasser à n'importe quel moment. Et plus si affinité. Alors que si tu acceptes mon marché et que tu refuses, je te laisserai tranquille et essayerait de me trouver quelqu'un d'autre. Ce n'est pas compliqué à comprendre et tu n'y perds rien.
J'observe ta réaction, tu sembles visiblement perdu dans tes pensées ce que je peux comprendre. Je me caresse la nuque, il faudrait que je trouve une date pour cette soirée. Vendredi il y a le bal masqué, ce n'est pas la peine. Samedi ou dimanche. L'un de ces deux jours. Peut-être que samedi soir serait mieux car ça te laisserait le dimanche avant la reprise des cours. Il me semble que samedi soir est une bonne date.

- Si tu acceptes, viens me rejoindre samedi, à l'heure que tu veux, dans le dortoir des Fire. Ma chambre est juste après celle de Joy et Alec, tu la trouveras facilement.
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MessageSujet: Re: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeJeu 11 Juin - 21:35

Dans le dortoir.



- Je ne te demande pas grand chose, Zephyr. Juste une soirée rien que tout les deux et après : Plus rien. Promis. Je veux juste que tu me promettes de venir, d'accord ? 

Je l'observe en haussant un sourcil avant de lacher un petit rire, je le laisse continuer sans répondre.  Je n'ai pas envie d'interrompre un moment comme celui-là.  Pour une fois que quelqu'un me drague avec autant d'assurance et de charisme, je ne vais pas gacher ça. Je passe l'une de mes mains dans mes cheveux tout en le regardant avec curiosité. J'aurai presque envie qu'il me supplie, qu'il m'écrive une chanson.  Oui, je suis plutôt un homme cliché, et alors ? Chacun ses goûts.  
Cependant,  je ne sais pas si je dois accepter son marché.  Ce n'est pas que je suis froid à ses avances, plutôt que je n'ai aucune confiance en lui. Vraiment aucune. Cet homme me fait peur dans un sens, mais je ne peux m'empêcher d'être en admiration devant son charisme et sa confiance en lui qui semble être à toutes épreuves.  

- Si tu acceptes, viens me rejoindre samedi, à l'heure que tu veux, dans le dortoir des Fire. Ma chambre est juste après celle de Joy et Alec, tu la trouveras facilement. 

Je plonge mon regard dans le sien et me mord la lèvre du bas de manière sensuelle avant de descendre du rebord de la fenêtre pour arriver à sa hauteur.  Je pose alors mes deux mains sur ses épaules et je m'approche d'un pas pour me retrouver coller contre lui. Nos corps séparés par quelques millimètres seulement. Un sourire presque pervers vient se dessiner sur mes lèvres alord que j'avance ces-dernières près de son oreille pour lui répondre d'une voix grave et sexy :

- Je serais à ton rendez-vous, babe.

Je m'arrête en le sentant frémir,  un sourire vainqueur s' accroche à mon visage en sentant son corps trembler d'excitation.  Alors comme ça tu t'amuses à me troubler Walker ? Très bien, alors on va jouer tous les deux. Je glisse une de mes mains sur son torse afin de le caresser. Arrivé en bas de sa chemise, je retire le dernier de ses boutons afin de glisser mes doigts sur sa peau, la découvrant pour la première fois.
C'est alors qu'une idée me traverse l'esprit en même temps qu'une constatation importante pour la suite. Je recule ma tête de quelques centimètres pour pouvoir plonger mon regard dans le sien tout en disant :

- Assure toi avant que je vienne que tes voisins ne seront pas là,  parce que si tu désires jouer a autre chose qu'aux cartes, on risque de faire du bruit. Et, sachant que ton voisin n'est autre que mon cousin, je préfère eviter que ma famille soit au courant de ce qu'il se passe dans ma vie intime..

Après avoir chuchoter la dernière phrase,  je dépose mes lèvres sur les siennes de manière chaste. Je ne veux pas qu'il s'imagine avoir gagné,  je veux juste jouer moi aussi. Le troubler,  amener son corps a réagir comme le mien. Qu'il comprenne à quel point cette sensation est insupportable et agaçante.  Je me detache alors de lui et décide de quitter la pièce,  ma chambre,  afin de le laisser seul. J'ai vraiment besoin de me retrouver seul pour réfléchir..
 
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MessageSujet: Re: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeVen 12 Juin - 17:24




Dans le dortoir, fin.



Je l'observe donc partir, sans rien ajouter de plus. Je pense que je possède assez d'éléments pour pouvoir analyser ce garçon. Les cartes sont désormais dans mes mains, à moi de savoir ce que je désire en faire et qu'elle serait la manière la plus judicieuse de les utiliser pour parvenir à mon but final. Je me mets donc à rire et observe le dos du jeune garçon s'éloigner de plus en plus..

Je le trouve adorable, tout simplement adorable. Le fait qu'il rentre dans mon jeu me laisse entrevoir beaucoup de choses sur sa personnalité, je n'irais pas tirer de conclusion trop hâtives même si je pense déjà avoir bien cerner le personnage. Alors qu'il disparaît de mon champ de vision, je me dirige vers son lit et y passe mes doigts, effleurant ses draps quand soudain, une idée me traverse l'esprit. Je me déplace donc vers son armoire que j'ouvre afin d'observer plus en détail. L'habillement des gens en dit long sur leur personnalité, je décide donc de lui voler un t-shirt, ni vu, ni connu. Si tu choisies de ne pas m'appartenir, je garderais au moins ça.

Après avoir dérobé ce t-shirt, je décide de me retirer, me dirigeant vers mes dortoirs.

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MessageSujet: Re: Le rendez-vous.   Le rendez-vous. Icon_minitimeSam 13 Juin - 0:14

Après l'episode du jardin.



J'arrive près du bâtiment des Aires, sans hésitation, j'ouvre la porte et me glisse à l'interieur avec rapidité. La tête basse, je fais de mon mieux pour ne croiser personne. Une fois devant la porte de ma chambre, je n'attends pas plus longtemps et j'entre en prenant soin de refermer et de verouiller derrière moi. Je peux me permettre de la verouiller car je suis seul dans cette chambre.. Il y a des jours comme ça, où je suis heureux de n'avoir personne d'autres en quatrième année dans ma section.
Je me dirige vers mon lit et me laisse tomber dessus, complétement à plat. Je n'ai plus la force de bouger. Je veux juste dormir, m'enfuir dans mes rêves et oublier que j'existe pendant un certain temps. Je ne veux pas craquer et je ne craquerai pas. Je ne dois pas. Je me retourne alors, me retrouvant sur le dos. Je fixe le plafond sans parler.
Le silence mange la pièce. Ce silence est lourd et m'est insupportable. J'ai besoin de son, d'entendre quelque chose. N'importe quoi qui puisse combler ce manque de son.. Je décide alors d'attraper un de mes CDs au hasard, je ne regarde même pas la pochette, je la pose sur mon lit avant de me relever pour chercher mon lecteur CD qui se trouve caché sous mon lit. Je le récupère, le branche et y insère le CD inconnu avant de lancer la première piste. Elle démarre fortement puis se calme.. Je reconnais la mélodie Shadows de RED. Je me rallonge sur mon lit et me plonge dans les paroles sans vraiment chercher à les analyser.

- The sun has set, I close my eyes. I pretend everything's alright, drowning in anger from all these lies. I can't pretend everything's alright. Please don't let me fall forever.

Je n'ai pas besoin de chercher bien loin pour comprendre que cette chanson ne raconte pas l'histoire d'une gentille licorne qui fait la fête avec ses amies.

Je soupire. En ce moment je trouve que je soupire beaucoup, c'est agaçant. Je me trouve lamentable. Je ne sais pas à quoi tu joues Lowell mais si tu pouvais m'achever maintenant au lieu de continuer de me malmener comme ça, je t'en serais reconnaissant. Je n'ai pas envie de me battre.. De toute façon je n'aurais aucune chance si je me bats. Je n'ai pas de sentiments. Je hais les sentiments. L'amour est la plus belle connerie que l'homme est pu inventer et je n'aime pas les gens qui s'aiment. Je n'aime pas les gens qui aiment. Je n'aime pas les gens qui sont convaincu de vivre le grand amour. Je les hais. Je les deteste. Je veux que tu m'achèves maintenant avant que je ne te trouve attirant. Je ne veux pas t'aimer. Je ne veux pas. Je ne suis pas maso. Je sais que tu vas me détruire un jour ou l'autre.. Alors s'il te plait, fais le au plus vite et on en parle plus. Comme ça, même si tu me massacres physiquement.. J'aurai encore la force de me reconstruir.

Je me tourne dans mon lit. Je ne dois pas pleurer. Les garçons ne pleurent pas. Est-ce que je peux cependant encore être appellé un homme ? Je n'ai pas de force, pas de réparti, rien du tout. Je n'arrive même pas être amoureux d'une fille. Le vide total. Pourtant j'essaye. J'essaye de me convaincre que Zelda serait parfaite.. Mais penser ça me donne envie de vomir. Je suis allergique à l'amour. Alors pourquoi ce connard arrive à exciter mon corps de la sorte.. ?

Je me donne un coup de poing. Tout seul, oui. Je ne me comprends plus. Je n'ai plus envie de me comprendre. La folie humaine.. La folie humaine..

- Il n'y a plus d'étoiles dans le ciel..  

Je souris légèrement, pose une de mes mains sous mes yeux pour être certain qu'aucune larme ne sorte de là.

Demain est un aure jour.
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