Cours de musique en tout genre.

Aujourd'hui, 10:30. Mon réveil se met à sonner. C'est insupportable. Je ne l'avais pas entendu depuis des lustres et il fallait que ça soit aujourd'hui le recommencement de cet objet du diable. Pour couronner le tout, j'entends des coups de marteau et d'outils en tout genre en dessous de la fenêtre. Cela ne semble réveillé personne d'autre. Bon. Je m'étire et décide de laisser entrer le joir et le beau temps par la fenêtre. A ma grande surprise et ô sait-on combien elle était grande, j'aperçois un rayon de soleil. Vous avez deviner, ce n'est rien d'autre que moi. Je secoue la tête et pars en direction de la salle de bain. Une fois fini, tout ce que j'avais besoin d'y faire, je m'habille. Jeans noir plus ou moins moulant, chemise blanche à moitié repassée, une veste de costard ainsi que des chaussures restant dans l'optique de la veste et pour un bonus, une cravate fine et noir, mal serrée au col de la chemise.

Aujourd'hui, 10:50. Je regarde l'heure et me dépêche. J'arrache mon sac de mon lit en l'enfile à l'épaule et attrape ma guitare contre le mur, et la passe aussi en bandoulière. Autant être chargé, autant bien le faire. En courant un peu pour aller en cours, je rajuste mon habillement comme je peux en entrant la chemise dans le pantalon et attache ma ceinture ainsi que l'histoire de la cravate. En tournant dans les couloirs, j'aperçois la salle. Pas une personne, pas un bruit se faisait. J'arrive devant la porte et me calme après ce sprint non-voulu. J'ouvre finalement la porte mais sans succès. Elle est fermée. Avaient-ils mis une règle sur les retards sans m'avoir prévenu? Non, Madame Maugrey n'est pas allée aussi loin. Je ne sais même pas si ce genre de piège, elle y aurait pensé. Je pense que oui. Les gens tordus sont capables de tout.

J'enlève ma guitare de mon fos et la pose sur le mur, pour ne pas quelle tombe. Je retire ensuite mon sac et le laisse à terre. Je me laisse tomber sur la porte et glisse pour arriver au sol. Je penche la tête en arrière. Je vois des gens passer, une fille s'arrête devant moi et me demande ce que je fais là. C'est évident non? J'attends le cours. Je ne préfère pas lui répondre cela au risque de passer pour un imbécile.

-Dis moi, quel jour on est ? lui demandais je pour détourner sa question.
-Enfin, on est samedi!

Elle s'en va en rigolant, une main sur la bouche. On est samedi, me répétais-je, samedi. Tout s'explique. Le seul jour où je suis motivé, il faut que les cours ne sont pas assurés. Une guitare, des tablatures et un abruti, je ne peux que me relever et partir vers le jardin, ou à la taverne Lodbrok, si notre chère hôte cherchait quelqu'un pour animer son ménage. J'attends de trouver la motivation pour y aller.