Soirée bal masqué.

Je fixe l'inconnu en face de moi..

-Oh personne d'important.. Juste la personne qui est censé etre la pour moi mais qui ne l'ai pas encore une fois.

Je souris en voyant l'inconnu souffler un nuage brumeu. Il est comme alec quand il fume, sexy.. Soudain, un nouvel inconnu arrive, un louis XIV vetu de rouge. Et demande au jeune homme de partir. Cette fois ci je le sais.
-Alec ?

Je fais vœu de silence pour cette soirée car je sais que ma vois grave me trahira. Je secoue la tête pour lui dire non. Ce n'est pas comme si j'étais le seul homme de l'école. Pourquoi ne serait-ce pas Lowell bien que cela puisse lui paraitre louche? Je me dirige vers le buffet pour prendre deux coupes de champagne et en offre une à la jeune fille, à qui je commençais à semer le doute. J'aimerais bien lui parler mais mon silence d'une nuit m'arrangeait aussi. Une musique plutôt douce se joue. Un slow. Je commence à poser les verres sur le rebord de la fenêtre afin de prendre sa main et la faire danser. Je mets une certaine distance entre nos deux corps pour quelle sente qu'en l'espace de quelques secondes, il n'y avait rien entre nous.

- Justement, j'ai très envie d'y aller. Venez, je nous y emmène!

Est-ce que poser cette question fut une bonne idée ? Telle est la question. Je laisse la jeune fille me guider jusqu'aux toilettes. Arrivé la bas, je me jette dans l'une des cabine et la verouille.. Très bien. Maintenant, Zephyr, concentre toi. Tu dois te reprendre. Te conduire comme une vraie femme. Pas comme un garçon manqué.
Je respire un grand coup et essaye de faire ce que j'ai a faire comme une femme.. Pas facile. Vraiment, pas facile.
Je termine et sors de la cabine, me dirigeant vers les lavabos pour me laver les mains.

Je me retourne alors vers la jeune fille masquée avec un petit sourire.

- Excusez moi, je sais très bien que je ne tiens pas l'alcool mais.. Je continue de boire comme un trou. Je dois être un peu bretonne.

Après m'être lavé les mains, je me jette de l'eau au visage sans enlever mon masque histoire de me rafraichir un peu.. Il fait vraiment chaud.

Je fronce les sourcils. Si c'etait alec,il m'aurait menti mais il aurai parler. Soydain je suis presque prise de panique. Et si c'etait Lowell !? Non cet individu est bien trop idiot poyr penser a se taire. Des fois il devrait, vraiment.
L'inconnu m'offre du champagne puis m'invite a danser mais me tiens a distance. Ce n'est pas Alec. Je serai deja dans le creux de son epaules sinon.
Je regarde ses mains. Elle me sont extremement familieres. Elles ont certainement du passer des milliers de fois dans mes cheveux. Je souris d'un air narquoi a l'inconnu.

Je la regarde être douteuse. Je ne dirais rien mais répondrai avec franchise. Je la surprends à regarder mes mains. Cela ne me faisait ni chaud ni froid. Ce sont de simples mains d'homme, un peu velue et fortement marquee. Si elles lui semblaient famileres peut-être que cela signifiait quelle en avait vu assez durant sa courte vie pour bien les analyser. La musique prend fin et je la laisse seule sur la piste. Je me dirige vers le passeur. J'avais dit que je ne jouerai pas a ce jeu mais cela m'occupait. Sur un papier je me mets a ecrire.

"La personne en noir est blanc n'est autre que Joy. Son habillement et tout a fait son style d'autant plus quelle cherche Alec... En vain, car il ne viendra pas. Les deux personnes parties ne sont que Zelda et Zephyr. C'est le sourire de Zelda et Zephyr reste souvent avec elle, de plus son visage a legerement des traits masculin et sa perruque... Ce ne sont pas de vrais cheveux ils ont un reflet plastifie."
Je retourne vers le buffet pour manger un peu.

J'ignore toujours qui est l'inconnue mais je suis pratiquement sur qu'Alec se cachait derriere ce deguisement.
Epuisée, je quitte le bal pour le dortoir.

Je la regarde partir. En moins de deux je pars dans les toilettes, me change en civil et me teleporte dans mon lit. La soiree etait plus ou moins un carnage. Il ne restait qu'un inconnu et le passeur. Point positif: ils auront le bar a eux tout seul.

Un gars en velours rouge, tout droit sorti de Versailles, me lance son briquet, et me fait signe de partir. J'allais l'envoyer gentiment ballader, mais le regard de la jeune fille a changé à son arrivée.
Je rallume ma cigarette, j'aspire longuement. Je garde la fumée en moi, et jette un regard arrogant à l'inconnu. Je lui recrache la fumée à la figure. Mais il ne bronche pas. Je m'apprête à partir, mais je me retourne et adresse un signe de tête à la belle blonde.

-Bien, sur ce, je vous laisse en compagnie de Louis XVI, mademoiselle. Puissiez-vous passez une soirée digne d'un conte de fée. Je ricane, et m'en vais.

La soirée s'annonce franchement ennuyeuse. Je cherche Zelda du regard. Sans résultats. La musique qui passe est connue et vraiment pourrie, mais elle a le don de rendre joyeux le Passeur. Ce qui est en soi un phénomène étrange.
Je m'approche du bar, et me sert attrape une bouteille au hasard. Je m'en sers un verre, et le bois d'un trait. Il y a un peu de monde qui danse, tous bien allumés. Je reconnais deux de mes potes.
J'ai envie de fumer. Je me dirige donc vers le couloir, juste à côté du réfectoire, et je quitte la soirée.

J'attend qu'il rentre dans les toilettes, et qu'il fasse ce qu'il a à faire. Je finis mon verre cul sec. Ouuuh la. Celui-là, j'aurais du le déguster. L'effet de l'alcool est immédiat là. Le masqué sort des toilettes, visiblement gêné.

- Excusez moi, je sais très bien que je ne tiens pas l'alcool mais.. Je continue de boire comme un trou. Je dois être un peu bretonne, me dit-il.

Il se passe un coup d'eau sur le visage, et souffle. Je souris malicieusement, et attrape lson verre sur le bord du lavabo, et en boit la dernière gorgée. J'ai la tête qui tourne, woah. Je regarde le fond du gobelet d'un air dédaigneux, et le jette par terre. Je me retourne soudainement vers le masqué, et le relève. Je le prend par les épaules, et me mord la lèvre inférieure. Je n'ai pas les idées claires. J'ai envie de le faire. Et je le fais. Je lui tire les cheveux d'un coup. La perruque tombe à terre, et laisse découvrir la touffe de cheveux noirs que je connais bien. Il prend un air plus qu'étonné, mais son regard trouble montre que l'alcool le rend confus. Je souris, fière de moi.

-Mes talents d'observatrice ne laissent pas à désirer. T'es mignon en femme, Zephyr.

Un rire nerveux s'empare alors de moi. Je bascule la tête en arrière, et je perd l'équilibre. Je me rattrape de justesse au lavabo. Zephyr m'attrape l'autre bras, et je me dégage aussitôt. Je prend un air grave: le sol commence à tanguer. C'est fou, je n'ai pourtant bu que trois verres...

-Je ne sais pas si c'est toi qui me fais cet effet...mais ouuuf, j'ai la tête qui tourne! Je pose ma main sur le haut de ma tête, et la laisse glisser sur mon visage. Je souris. Il faut que je m'éloigne de toi, Zephyr. Tu comprends? Si je reste loin, je tomberais pas amoureuse de toi.

Je plaque une main sur ma bouche.

-Oups! Je ricane comme jamais je n'ai ricané.

Puis je m'avance, et prend son visage entre mes mains. Je plaque mes lèvres contre les siennes. Mais ce contact ne dure qu'une demi seconde. D'un bloc, je me retourne vers la porte, je l'ouvre en grand et m'engage dans le couloir, plantant Zephyr dans les toilettes des femmes.

Pourquoi le couloir tangue-t-il? Ils ont déménagé l'école sur un bateau ou quoi? A cette pensée que je veux rigolote à ce moment là, je suis prise d'un petit fou rire. Je m'accroche à la fenêtre pour éviter de tomber sur le sol.
Il y a quelqu'un qui sort de la salle...et qui se dirige vers moi. Je lance un grand "Salut!" à l'inconnu.

Je sors de la salle la cigarette au bec. Je compte fumer celle-là, et aller me coucher. L'ennui m'a vit rattrapé, il faut croire. Mais alors que je m'apprêtais à m'engager dans le couloir de droite, un rire attire mon attention dans la direction opposée. Je m'approche. Une jeune fille marche en titubant dans le couloir. Elle manque de tomber, et s'accroche au rebord de la fenêtre. Je soupire: pourquoi mon instinct altruiste se réveille-t-il là, maintenant? J'avance d'un pas résolu vers la demoiselle en détresse. Celle-ci m'adresse un grand "Salut!" qui résonne dans tout le couloir. Je lève les yeux: il va falloir que je la ramène jusqu'à son dortoir, c'est certain. Si le Passeur la voit comme ça, je ne sais pas ce qu'il serait capable de faire. Et je sens que Maugrey va rapidement s'en mêler.
Je prend la jeune fille par le bras, fermement, et l'oblige à me faire face.
Je me fige aussitôt. Ces cheveux, ces yeux...se pourrait-il?

-Zelda? je demande d'une voix qui trahit mon étonnement.

La jeune fille me regarde, et plisse les yeux.

-Zelda? me demande l'inconnu d'une voix étonnée.

Je le regarde en plissant les yeux. Puis je me redresse, et m'approche de très prêt de son visage.

-Salut, bel inconnu. Je suis désolée, j'ai trop bu, je ne sais absolument pas qui tu es! Hihi! Je pose mon doigt sur sa poitrine, et appuie dessus. Et je m'en fous! Fini les devinettes pour moi ce soir!

Je passe devant lui, et m'apprête à repartir vers le réfectoire. J'ai super soif.

Elle passe devant moi, et semble repartir vers le réfectoire. Je la retiens pas le bras, et l'oblige à se retourner pour me regarder. J'ôte mon masque, et le met sur ma tête, comme si je portais des lunettes de soleil.

-C'est Jael. Le mec de la forêt.

Je la regarde me détailler, faisant appel à sa mémoire. Amusé, je souris. Elle a bien bu, on dirait. Je les trouves bien ridicules toutes ces filles qui boivent autant que les mecs pour se donner un genre, en temps normal. Je ne critique pas quand elle prenne un verre, mais si c'est pour finir comme des carpettes...
Mais là, je ne trouve pas Zelda ridicule. Elle est amusante, même. Mais c'est surtout ce loup qui la rend mystérieuse, et qui fait ressortir ses lèvres roses et fines qui me fait un sacré effet ce soir. Sa robe grise épouse harmonieusement ses hanches, et la rend très sensuelle. S'ajoute à ça ses talons. Je suis content de l'avoir trouvé à temps. Dommage qu'elle soit dans cet état.
Puis Zelda pointe un index vers son front.

-Je me souviens! s'exclame-t-elle. Jael Conley, en 5 ème niveau, à la tête des autres niveaux de Earth dont il se fiche éperdumment, ajoute-t-elle en prenant une voix présidentielle.

Je rigole, et passe un bras autour de sa taille pour l'aider à marcher jusqu'au dortoir.

Durant cette soirée, il semble que je sois le seul à m'amuser. Peut-être car c'est bibi qui a organise l'événement. J'avais lancé un défi et il semblerait qu'une seule personne ait jouer le jeu. Je ne connais même pas la personne! Si encore, la silhouette masculine avait parlé, même si ce n'était qu'une seconde, j'aurais ou deviner mais cet élève ou ce professeur avait été bel et bien plus malin que moi, Dredon. Je me sens soudain un peu ridiculisé. Je vois au cours de la fête que des personnes étaient tombés dans le péché, avaient succombé à la boisson que le serpent avait proposé, que le diable lui-même avait essayé ! Oui, le diable c'est moi. Je ne suis pas encore éméché mais je me suis fait avoir à mon propre jeu. Je le dandine sur la musique mais personne ne semble bouger. Ben quoi? Qui diable ose dire que ma musique est nulle? Qui diable ose critiquer Maître Gims? Même Stromae et Maître Yoda ne lui arrivent pas à la cheville. Je me sens a present meurtri. Voir les gens partirent n'arrangent rien a mon etat. Mais ca, tout le monde s'en moque! Les gens sont egoistes. Ils ne voient même pas que je vais mal. Ils ne mettront jamais leur petitr peraonne de cote ppur s'occuper de moi. Jamais! Comme quoi mon masque -sans mauvais jeu de mot avec les circonstances- est solide. Tout le monde pense que je vais bien parce que je danse.

La salle commence a se faire vide. Je coupe la musique. Et retire mon masque. Mon visage, du moins le peu qu'on pouvait voir, reflete tellement de tristesse que ce n'est pas humain de ressentir ca. Mais je ne suis pas HUMAIN! Pourquoi ce detail m'echappe-t-il toujours? J'apercois des gens entrer dans la salle. Je les renvoie immediatement dans leur dortoir et je passerai ma soiree seul, encore. Cette soiree ne vaut meme pas un after. Et c'est dans ce silence de mort que je remets le refectoire en ordre. Pour que tout soit pret pour ces fichus etudiants. D'ailleurs, personne ne me remercierait pour cette fete, ni pour le menage que je fais! Peut-être parce que j'avais interdit aux eleves de m'adresser la parole. Peut-être aussi car Madame Maugrey, malgre tout ce bazar, n'etait pas au courant de ce rassemblement.

Une fois la salle range de fond en comble, je repars discretement, sur la musique des dents de la mer, je renvoie chaque eleve que je croise dans les couloirs, dans leur plumard. A mon tour je regagne ma chambre et essaie de lutter contre la nuit blanche quj vient frapper a ma porte.

Fin du RP.

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